Capable de fixer l’azote de l’air pour enrichir les sols, la luzerne favorise leur fertilité. De plus, elle possède un effet allélopathique : ses racines libèrent des substances naturelles qui empêchent la prolifération des mauvaises herbes et repoussent certains parasites, comme les chenilles dévastatrices des champs de maïs. En plus d’être bénéfique pour l’élevage, la luzerne pourrait devenir un élément clé des rotations culturales.
Un levier pour la diversification agricole
La prochaine étape est décisive : planter du maïs sur cette parcelle enrichie par la luzerne pour observer l’impact sur les rendements. Si les résultats sont concluants, la province Nord pourrait accompagner les agriculteurs dans l’adoption de cette culture durable.
Pour un territoire soumis à des sécheresses répétées, la luzerne apparaît comme une alliée précieuse, à la fois pour nourrir le bétail et préserver les sols. Une petite plante qui, à terme, pourrait transformer les paysages agricoles de Nouvelle-Calédonie.