L’Union progressiste en Mélanésie "veut un débat apaisé", indique son président Victor Tutugoro

Le président de l'UPM, Victor Tutugoro à l'issue de la réunion avec le ministre de l'Intérieur.
Les membres de l’Union progressiste en Mélanésie étaient réunis à Voh, ce samedi, pour un comité central. À l’ordre du jour : les négociations sur l’avenir institutionnel et la préparation du congrès du FLNKS, prévu fin août.

Les négociations sur l'avenir institutionnel du territoire et la préparation du congrès du FLNKS, prévu fin août étaient à l'ordre du jour du comité central de l'Union progressiste en Mélanésie, ce samedi à Voh. L'occasion de rappeler la position des membres du parti. L’UPM ne se reconnaît pas dans les émeutes et les exactions commises depuis le début de la crise le 13 mai sur tout le territoire. L’UPM reste fidèle à l’esprit de la poignée de main et donc à la stratégie de négociation pour parvenir à l’accession à la pleine souveraineté. Nous sommes toujours inscrits dans ce combat-là", assure Victor Tutugoro, président de l'UPM.

"Le comité central demande au FLNKS de préciser la stratégie du front"

L'occasion aussi de demander des précisions, au FLNKS. "Le comité central de l’UPM demande en conséquence au congrès du FLNKS, de préciser la stratégie du front. Et demande également de préciser les prétentions du front sur les négociations à venir, compte tenu d’un certain nombre de choses dîtes sur les réseaux sociaux et la place publique", poursuit Victor Tutugoro. 

Les membres du parti souhaitent aussi que les discussions puissent s'organiser de manière apaisée, lors du prochain congrès du FLNKS. Le comité central, demande aussi au bureau politique du FLNKS, que les conditions d’un débat apaisé soient réunies, pour organiser ce Congrès. On ne veut pas revivre ce qu’il s’est passé à Nétchaot [à Koné], on veut un débat apaisé".