L’usine du Nord se trouve à nouveau pleinement opérationnelle. KNS a réussi la première coulée de nickel de son deuxième four fraîchement rénové. Une très bonne nouvelle pour l’industriel, et ses salariés.
Angélique Souche (F.T.) •
Il aura suffi d’une seule tentative, à 15h20 ce vendredi, pour que la coulée promise soit. Quelques litres de métal en fusion accueillis avec un soulagement certain, pour les 850 salariés et les quelque 500 sous-traitants de Vavouto.
A l'arrêt depuis février 2016
La seconde ligne de production était à l’arrêt depuis février 2016 suite à un défaut de conception. Sauf que, sans ce deuxième four, l’usine du Nord ne pouvait réussir sa montée en puissance, et donc sa progression sur le chemin de la rentabilité. KNS marche désormais sur ses deux jambes, avec l’espoir qu’elles soient cette fois solides.
Un four à plusieurs milliards
C’est en tout cas ce que semblent démontrer les derniers mois de production du four numéro un dans sa nouvelle version, avec un objectif de production de 20 000 tonnes pour l’année 2017. Rappelons que Glencore a déboursé près de 60 millions de dollars américains (environ six milliards CFP) pour les travaux du deuxième four, qui ont débuté il y a un an.
Baisser les coûts de production
Il s’agit maintenant de réussir une montée en puissance la plus rapide possible pour continuer de baisser les coûts de production. L'usine KNS, comme ses consœurs du Sud, vise la barre des quatre dollars la livre pour se mettre à l’abri des aléas du marché. Et d’un cours du nickel qui reste relativement bas, aux alentours des cinq dollars la livre. Glencore annonçait, cette fin de semaine, que Koniambo Nickel serait en mesure d’atteindre sa pleine capacité de production, soit 55 000 tonnes annuelles, d’ici deux à trois ans.