Des procédures judiciaires sont engagées contre un négociant londonien de nickel. La banque australienne et néo-zélandaise ANZ se refuse à tout commentaire. Comme d'autres établissements financiers, elle aurait perdu plusieurs dizaines de millions de dollars.
De faux contrats papiers financés par des banques. De faux achats et des cathodes de nickel qui n’existent pas. La vaste fraude a pour origine de faux certificats d’achats de nickel dans les grands entrepôts de Johor en Malaisie et de Pusan en Corée du Sud. Ces deux entités appartiennent à la société Access World, un important dépositaire mondial de métaux, précise le Metal Bulletin de Londres. Le siège d’Access World (Pacorini Metals) se trouve à Zug en Suisse, la société compte plus d’une dizaine d’entrepôts de cuivre et de nickel en Asie.
Au total, 20 contrats de nickel auraient été falsifiés et utilisés pour recueillir des liquidités. Les organisateurs de la fraude auraient détourné au moins 110 millions de dollars et éventuellement trois fois plus, au détriment d’institutions du secteur bancaire comme ANZ, mais aussi Natixis.
Cette arnaque au nickel aurait été mise à jour tardivement, les transactions numériques ayant franchi tous les contrôles d’authentification. Le Metal Bulletin indique que c’est une institution financière de Singapour qui a été bernée la première, et qui a délivré les « vrais-faux » certificats.
Le négociant londonien Marex Spectron rejette toute responsabilité et affirme que ce sont ses contrôles qui ont détecté la fraude sur ces contrats auxquels ne correspondait aucune livraison physique de nickel en provenance de Johor ou de Pusan.
Le négociant londonien, les deux banques et un inspecteur indépendant se rejettent désormais la responsabilité de savoir qui va payer la note. Les bénéficiaires n’ont pas été identifiés, mais ce sont forcément des acteurs évoluant dans le négoce des métaux et du nickel.
Le LME faisait la sieste ce lundi. Le marché londonien des métaux était sans véritable orientation et le cours du nickel aussi. 9.077 $ + 0,33 %.
Eramet poursuivait sur sa lancée et continuait de capitaliser les bons résultats de sa branche manganèse mais aussi l’arrivée de sa nouvelle Présidente Christel Bories bien accueillie par les investisseurs. En milieu d'après-midi à Paris, le titre progressait de près de 3,5 %.
Au total, 20 contrats de nickel auraient été falsifiés et utilisés pour recueillir des liquidités. Les organisateurs de la fraude auraient détourné au moins 110 millions de dollars et éventuellement trois fois plus, au détriment d’institutions du secteur bancaire comme ANZ, mais aussi Natixis.
Cette arnaque au nickel aurait été mise à jour tardivement, les transactions numériques ayant franchi tous les contrôles d’authentification. Le Metal Bulletin indique que c’est une institution financière de Singapour qui a été bernée la première, et qui a délivré les « vrais-faux » certificats.
Le négociant londonien Marex Spectron rejette toute responsabilité et affirme que ce sont ses contrôles qui ont détecté la fraude sur ces contrats auxquels ne correspondait aucune livraison physique de nickel en provenance de Johor ou de Pusan.
Le négociant londonien, les deux banques et un inspecteur indépendant se rejettent désormais la responsabilité de savoir qui va payer la note. Les bénéficiaires n’ont pas été identifiés, mais ce sont forcément des acteurs évoluant dans le négoce des métaux et du nickel.
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Eramet poursuivait sur sa lancée et continuait de capitaliser les bons résultats de sa branche manganèse mais aussi l’arrivée de sa nouvelle Présidente Christel Bories bien accueillie par les investisseurs. En milieu d'après-midi à Paris, le titre progressait de près de 3,5 %.