C’est une situation inédite que vit la commune de Boulouparis depuis le 15 mars. Alors que Pascal Vittori a été élu au premier tour, l’ancien maire Alain Lazare qui ne se représentait même pas doit assurer la gestion de la commune, crise du coronavirus oblige.
A quelques kilomètres de là, le nouveau maire élu à 54 % a rangé son matériel de propagande. Très présent sur internet pour répondre aux attentes des administrés, il souhaiterait pouvoir enfin passer à l’action.
« Je suis en contact régulier avec le secrétaire général puisque la loi électorale dit que l’ancienne équipe doit tenir informée la nouvelle équipe de chaque décision, de façon à ce qu’elle puisse ensuite en tenir compte » explique Pascal Vittori. « Ça se passe bien, on a des contacts réguliers, mais malgré tout, je ne peux pas prendre de décisions. C’est compliqué parce que j’ai plutôt une nature à vouloir agir ».
Pour Pascal Vittori, en lien avec des élus de Métropole, la situation ne devrait pas perdurer au-delà de la fin juin. La mairie de Boulouparis pourra alors afficher un nouveau portrait dans sa série des anciens magistrats de la commune. Celui d’ Alain Lazare qui aura, malgré lui, battu son propre record.
Et seule Pouembout se trouve dans le même cas que Boulouparis avec un maire en service et un autre élu mais pas désigné. Car les autres maires élus au premier tour des élections du 15 mars étaient déjà en exercice. Le reportage d’Antoine Le Tenneur et Nicolas Fasquel