Des enfants ravis de manier la lance à incendie ou d’enfiler le baudrier des pompiers pour grimper à la corde, la Sainte-Barbe de Boulouparis se voulait chaleureuse et festive, ce samedi. Pari réussi pour Jean-Louis Marlier, le chef du centre de secours de la commune. "On a essayé pour la première fois de fêter Sainte-Barbe comme il se doit, avec une messe ce matin, pour bénir la statuette qui va aller sur le terrain de la future caserne et là, une petite journée festive pour se retrouver en dehors des interventions" a-t-il expliqué.
Découvrir la réalité du terrain
Un moment en famille et entre amis, qui n’arrive pas si souvent à croire Chelsea, dont les parents sont pompiers. "Déjà tu ne les vois pas souvent parce qu’ils sont en intervention, en garde… tu les vois des fois, avec des petites blessures. J’ai assisté à beaucoup de formations, j’ai aidé ma mère et ça m’a aidé à comprendre qu’il n’y a pas que les pompiers qui peuvent aider, il y a aussi les témoins" raconte la jeune fille.
Alerter sur les difficultés du métier
La journée a aussi été l’occasion de parler du métier et de ses difficultés. L’Union des pompiers calédoniens aimerait un nouveau statut, notamment pour les pompiers volontaires. "Il faut valoriser cet engagement parce qu’un pompier volontaire, quand il arrête sa carrière, c’est merci, au revoir, au suivant" confiait Isabelle Marlier, secrétaire générale de l’UPC.
Clairement il faut que ça change, en plus avec les incivilités, vous imaginez bien que pour encourager les jeunes à venir s’engager au service d’autrui, c’est de plus en plus difficile.
Isabelle Marlier
L’Union des pompiers calédoniens s’inquiète aussi de l’augmentation des comportements violents. Lundi, un homme comparaîtra d’ailleurs pour avoir agressé un pompier en intervention.