L'Aïd el-Fitr, une journée de fête qui marque la fin du ramadan. Une cinquantaine de musulmans étaient rassemblés ce dimanche à la mosquée de Nessadiou. Tous tenaient à célébrer leur foi par la prière et à partager le rituel repas après 29 jours de jeûne.
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Une prière pour remercier Allah après vingt-neuf jours, le temps d’un cycle lunaire, consacrés au jeûne. Ce jour, c’est l'Aïd el-Fitr, la fête de la rupture.
« Le jour de la rupture du jeûne, le musulman est satisfait et heureux de ce qu’il a accompli comme adoration » explique Abdelaziz Tinaji, musulman pratiquant.
A Nessadiou ce dimanche matin, ils étaient une cinquantaine de pratiquants à suivre la prière dirigée par Abdelaziz Tinaji, pour cet épisode fondamental de la foi musulmane, dont le ramadan est un des cinq piliers.
« C’est un mois d’abstinence, de confinement spirituel. Donc, marquer la fin de ce ramadan par la joie de la rupture, par ce que Dieu nous a permis d’apprendre dans cette école du ramadan, c’est quelque chose d’important pour la communauté, pour la famille, pour l’individu ».
« La communauté musulmane, déjà celle de Bourail, effectivement, elle augmente chaque année. Et surtout, elle augmente en qualité parce qu’on a aujourd’hui beaucoup de gens qui pratiquent la religion » explique Yaël Boufenèche, responsable de la mosquée de Nessadiou. « C’est vrai qu’au départ, on était une communauté qui observait l’islam plutôt d’un point de vue identitaire. Aujourd’hui, les gens sont quand même beaucoup plus conscients de leur religion et de la pratique ».
La religion musulmane compterait 4 à 5 000 croyants en Nouvelle-Calédonie. Ils seraient près d’un tiers à avoir observé le jeûne du ramadan cette année.
Le reportage de Bernard Lassauce et Gaël Detcheverry
« Le jour de la rupture du jeûne, le musulman est satisfait et heureux de ce qu’il a accompli comme adoration » explique Abdelaziz Tinaji, musulman pratiquant.
A Nessadiou ce dimanche matin, ils étaient une cinquantaine de pratiquants à suivre la prière dirigée par Abdelaziz Tinaji, pour cet épisode fondamental de la foi musulmane, dont le ramadan est un des cinq piliers.
« C’est un mois d’abstinence, de confinement spirituel. Donc, marquer la fin de ce ramadan par la joie de la rupture, par ce que Dieu nous a permis d’apprendre dans cette école du ramadan, c’est quelque chose d’important pour la communauté, pour la famille, pour l’individu ».
Une communauté musulmane de plus en plus pratiquante
Cette fête de la rupture du jeûne est également marquée par un généreux repas souvent partagé avec la famille et les amis. En Nouvelle-Calédonie, les traditions culinaires sont d’autant plus variées que les origines des musulmans calédoniens sont nombreuses, au sein d’une communauté de plus en plus pratiquante.« La communauté musulmane, déjà celle de Bourail, effectivement, elle augmente chaque année. Et surtout, elle augmente en qualité parce qu’on a aujourd’hui beaucoup de gens qui pratiquent la religion » explique Yaël Boufenèche, responsable de la mosquée de Nessadiou. « C’est vrai qu’au départ, on était une communauté qui observait l’islam plutôt d’un point de vue identitaire. Aujourd’hui, les gens sont quand même beaucoup plus conscients de leur religion et de la pratique ».
La religion musulmane compterait 4 à 5 000 croyants en Nouvelle-Calédonie. Ils seraient près d’un tiers à avoir observé le jeûne du ramadan cette année.
Le reportage de Bernard Lassauce et Gaël Detcheverry