Une meilleure gestion, pour un meilleur fonctionnement. La chambre territoriale des comptes à rendu son rapport sur la gestion de la commune de Bourail depuis 2013. Elle demande à la commune quelques clarifications.
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Dans son rapport, la Chambre engage la collectivité sur trois axes prioritaires.
En 2014, le déficit s’établit à 25 millions CFP. Une diminution des coûts d’exploitation est primordiale. Une réflexion est menée par la commune pour une meilleure organisation du service, la fréquence et les circuits des collectes.
Une situation qui prive la collectivité et notamment les usagers d’informations sur l’appréciation sur la qualité du service et également sur la justification du prix sur la facture.
A noter que dans son rapport la Chambre territoriale des comptes a formulé six recommandations et quinze rappels d’obligations juridiques.
Un rapport que vous pouvez découvrir ci-dessous :
Rétablir l’autofinancement
Le premier défi s’inscrit sur la restauration de l’autofinancement de la commune. Depuis 2016, sa capacité d’autofinancement est fortement réduite. Faute de liquidité, la collectivité peine à investir. Des mesures d’économies ou de rationalisation des dépenses ont été prises dès 2018, comme la mise en concurrence des appels d’offres sur les transports scolaires qui pourrait garantir une baisse des coûts de l’ordre de 18 millions de francs CFP.Revoir le service des déchets
Deuxième axe d’actions pour la commune, repenser impérativement le financement du service des déchets. En dépit d’une tarification existante, la commune est contrainte chaque année d’assurer une subvention pour ramener ce poste à l’équilibre.En 2014, le déficit s’établit à 25 millions CFP. Une diminution des coûts d’exploitation est primordiale. Une réflexion est menée par la commune pour une meilleure organisation du service, la fréquence et les circuits des collectes.
Suivre la gestion de l'eau potable
Dernier axe d’action, la mairie de Bourail devra assurer un suivi de la gestion de l’eau potable. L’exploitation de ce service est confiée entièrement à une société. La commune n’assure donc aucun contrôle sur délégataire. Depuis 2013, aucun document sur la gestion de l’outil n’a été adressé à la mairie et la commune n’a mis en place aucune sanction financière.Une situation qui prive la collectivité et notamment les usagers d’informations sur l’appréciation sur la qualité du service et également sur la justification du prix sur la facture.
A noter que dans son rapport la Chambre territoriale des comptes a formulé six recommandations et quinze rappels d’obligations juridiques.
Un rapport que vous pouvez découvrir ci-dessous :