" On veut des droits, pas des droites", pouvait-on lire ce matin sur la banderole portée par les manifestants qui avaient répondu à l’appel lancé par l’association Cris et pleurs de femmes.
Au total, 250 personnes ont défilé de la place Paul-Rolly à la halle des sports pour "briser le silence qui étouffe trop souvent les victimes de violences faites aux femmes", selon la page Facebook de l’association.
Des féminicides condamnés par les coutumiers
Deux bus avaient été affrétés, l’un de Koumac, l’autre de Nouméa, pour acheminer les participants. Et notamment les représentants des coutumiers : "C’est aussi ça notre fierté ce matin, explique Yvette Danguigny, la présidente de Cris et pleurs de femmes. Des hommes qui ont une autorité sont avec nous pour trouver ensemble des solutions".
Le 1er janvier dernier, le corps d’une jeune femme de 29 ans battue à mort avait été découvert à Bacouya, à Bourail. Son conjoint s’était rendu quelques heures plus tard à la gendarmerie.