Après un baptême de l’air de 30 minutes au-dessus du lagon de Poé, Régis et Camille, en vacances sur le territoire, sont sur un petit nuage.
"On se sen bien, et puis on est captivés par tout ce que l’on voit, des tortues, des raies, des dugongs", raconte Régis Desbois, visiblement conquis. "Toutes les nuances de bleu…J’ai trouvé ça absolument incroyable!," renchérit Camille Denoblens.
Voilà un peu plus d’un an que Thomas Petit a quitté Paris pour la Nouvelle-Calédonie, où il a ouvert une école, qui propose cours et vols touristiques. "On se rend compte que l’on est juste des petites fourmis", philosophe-t-il. A 50 km/heure de moyenne, le vol paramoteur est idéal pour admirer le paysage, d’autant qu’il n’y a pas de cockpit, ce qui permet de distinguer tous les détails.
Mais si la discipline est synonyme de liberté et d’inspiration, elle nécessite une formation. Rien que pour maîtriser la voile, au moins 20 heures de cours sont nécessaires.