De la sueur, des muscles mais aussi de l'astuce et de la stratégie. Ce samedi, au Big up spot de Koutio, les démonstrations de force s’enchaînent round après round. Un peu de talc sur les mains pour ne pas lâcher la prise. Bras gauche sur la table normée, puis placement du bras droit. Et au coup d'envoi, place à l'enchaînement des techniques, explique Raymond Matetau, coach du New Generation Armwrestling club : hook, top roll, presse.
Coup d'adrénaline
Qualifications, puis finales, avec trois catégories en compétition chez les hommes : les moins de cent kilos, les moins de 110 kg et les poids lourds. Comme Mahina Suve, au Tagaloa gym club de Dumbéa. "Là, c'est l'adrénaline à 100 %. On ne peut pas expliquer l'émotion", réagit ce participant licencié depuis seulement trois mois. Et parmi la trentaine de compétiteurs, quatre femmes se distinguent. Virginie Timo ne s’est pas laissée faire. "Beaucoup d'entraînement, beaucoup d'investissement personnel. C'est une première pour moi."
A suivre, les championnats de Nouvelle-Calédonie
Une compétition des plus sérieuses, réservée aux licenciés, avec du matériel homologué. Elle a vocation à revenir en force l’année prochaine avec, pourquoi pas, les championnats de France pour les vainqueurs. En attendant, les championnats de Nouvelle-Calédonie sont à venir. Quant aux résultats, on retiendra les performances de:
- Enoke Motuku, dix-neuf ans, du club Tagaloa, fait un doublé en remportant la première place dans les deux classements open, bras gauche / bras droit.
- Morgane Thini, vingt ans, du club New Generation Armwrestling, gagne dans la catégorie femmes de moins de cent kilos sur les bras G / D.