Le Rassemblement prône l’unité pour les municipales et la prochaine campagne référendaire

Le comité directeur s'est tenu jeudi soir au centre culturel de Dumbéa.
Réuni en comité directeur à Dumbéa, le Rassemblement-LR a passé en revue l’actualité politique, le contexte budgétaire en Nouvelle-Calédonie et le choix du président des Républicains au niveau national. Avec des prises de parole axées sur les échéances électorales et le Comité des signataires.
La démarche unitaire a été validée par les militants du Rassemblement-Les Républicains, pour les municipales des 15 et 22 mars 2020. «Pour l’ensemble des communes, c’est une stratégie la plus fédératrice possible, avec des listes d’union et d’unité qui aillent le plus largement possible», pose Virginie Ruffenach, la secrétaire générale du parti, à l'issue du comité directeur tenu jeudi soir au centre culturel de Dumbéa. 
 

Pour l’ensemble des communes, c’est une stratégie la plus fédératrice possible, avec des listes d’union et d’unité qui aillent le plus largement possible.
- Virginie Ruffenach, secrétaire générale

 
De gauche à droite, Virginie Ruffenach, Alcide Ponga, Eric Gay, Gérard Piolet et Eddie Lecourieux.
 

«Des maires solides à l'approche du référendum»

«Au-delà du Rassemblement, avec l’Avenir en confiance, et même au-delà de l’Avenir en confiance sur des communes où on peut avoir des listes d’entente pour bien gérer nos communes et avoir des maires solides à l’approche du second référendum, poursuit-elle. C’est encore plus prononcé dans le Nord, sur des communes indépendantistes, où il faut que nous soyons très bons, pour aller chercher l’ensemble des bonnes volontés pour diriger nos communes au plus près des administrés et avec une gestion responsable et honnête.» 
  

Une campagne référendaire commune avec Calédonie ensemble ?

Pour la prochaine consultation, l’unité des loyalistes sera privilégiée. Le président du mouvement, Thierry Santa, propose même de rencontrer Calédonie ensemble en vue d’une campagne référendaire commune. Virginie Ruffenach en énumère les grandes lignes : «Faire une campagne unique et dynamique sur notre fierté d’être des Français calédoniens, Français du Pacifique. Deuxièmement, aller chercher les abstentionnistes, ces personnes qui ne se sont pas déplacées le 4 novembre, dont les raisons sont diverses, mais que nous devons convaincre de voter le "Non" pour que la Calédonie reste dans la France et soit protégée par cet ensemble.»
 
 

Pour les mêmes conditions de consultation

«Et puis enfin, termine la secrétaire générale, nous battre pour que les conditions juridiques du deuxième référendum soient identiques au premier. C’est une question de loyauté, avec les mêmes inscriptions d’office, autant pour les statuts coutumiers que pour les personnes nées en Nouvelle-Calédonie qui ne sont pas de statut coutumier.» 

Le compte-rendu de Malia Losa Falelavaki :

Comité directeur du Rassemblement, compte-rendu

 

Il faut absolument [que le deuxième référendum] se déroule le plus tôt possible, de manière à ce qu’on sorte du processus de l’Accord de Nouméa le plus vite possible, et en particulier avant les prochaines élections présidentielles.
- Thierry Santa, président du Rassemblement-LR

 
 

Sortir du processus «avant les présidentielles»

«Là-dessus, souligne Thierry Santa, les indépendantistes ont déjà formulé un certain nombre de demandes de modifications, sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord.» Un combat que le Rassemblement entend mener le 10 octobre au Comité des signataires. Rassemblement qui souhaite que le prochain référendum soit organisé au plus tard en juillet 2020, afin que le troisième ait lieu en 2021. Avant les présidentielles. «Il faut absolument qu’il se déroule le plus tôt possible, de manière à ce qu’on sorte du processus de l’Accord de Nouméa le plus vite possible, et en particulier avant les prochaines élections présidentielles», formule le président du mouvement. 
 
 

«Une séquence économique et sociale»

Un autre point doit être défendu, en vue du prochain Comité des signataires. «Une séquence économique et sociale, que je vais proposer en tant que président du gouvernement à la société civile calédonienne, économique et sociale, explique Thierry Santa, pour qu’il puisse y avoir une expression de leur part sur les propositions qui pourraient être formulées en matière de soutien de l’Etat à la relance économique calédonienne.»

Ses explications recueillies par Malia-Losa Falelavaki :

Comité directeur du Rassemblement, Thierry Santa

 

LR élit son président en octobre

Le comité directeur de jeudi soir a également abordé l'élection du président des Républicains au niveau national. Le premier tour de scrutin est prévu mi-octobre, pour départager Julien Aubert, Christian Jacob et Guillaume Larrivé. Rappelons que Laurent Wauquiez a présenté sa démission après les européennes.

Le compte-rendu de Sheïma Riahi et Carawiane Carawiane : 
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