Sortis de la baie de Kanuméra lors des travaux engagés pour lutter contre l’érosion, des poteaux en béton renferment des résidus d’amiante. Les matériaux qui en contiennent ne sont interdits que depuis une vingtaine d’années. Aujourd’hui, la population s'inquiète.
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Il aura fallu 4 jours pour retirer les blocs et pieux en bétons enfoncés dans le sable de Kanuméra. Ces vestiges d’un ancien et prestigieux hôtel de la baie, le relais de Kanuméra, attendaient là depuis 1975. Au total, c'est 400 m3 de matériaux que la province Sud doit maintenant gérer, dont une partie contient de l’amiante.
Du côté de la baie de Kuto, la province aménage une gare maritime et une zone de fret. C’est là que les déchets amiantés attendent d’être pris en charge. "Il y a à peu près 80 pieux, on les a sorti complètement du sable, ils ont été traités par une équipe spécialisée là-bas ensuite ils ont été acheminés ici" raconte Herman Kouaté.
« L’essentiel va être évacué, il y a juste un tout petit peu qui est à l’intérieur du béton sur lequel il y aura un enfouissement dans un film polyane mais selon un protocole validé par la direction du travail et par la DASS et qui se font pour tous les chantiers qui se font sur l’île des Pins » indique Nicolas Pannier, secrétaire général de la province Sud.
Même en neutralisant le risque, difficile de rassurer lorsqu’il s’agit d’amiante. Les coutumiers l’ont bien compris et se font aujourd’hui le relais des attentes de la population.
Pour l’heure, le chantier se poursuit. Objectif : offrir d’ici moins d’un an aux passagers du Betico, une gare maritime à la hauteur des ambitions touristiques de cette île paradisiaque.
Traiter les déchets amiantés
Sur le chantier, tous les déchets ne seront donc pas traités de la même manière. « Ces matériaux-là ne contiennent pas de produit dangereux, il n’y a pas d’amiante. Ces matériaux-là seront réutilisés, on va enlever le ferraillage, ensuite les blocs seront concassés pour remblayer la zone du grand wharf » explique Herman Kouaté, agent provincial.Du côté de la baie de Kuto, la province aménage une gare maritime et une zone de fret. C’est là que les déchets amiantés attendent d’être pris en charge. "Il y a à peu près 80 pieux, on les a sorti complètement du sable, ils ont été traités par une équipe spécialisée là-bas ensuite ils ont été acheminés ici" raconte Herman Kouaté.
Préserver Kunié
A la veille des élections municipales, la polémique sort : une partie des déchets amiantés doit être enfouie sur le site. Il n’en faut pas plus pour éveiller les craintes de la population. Pas d’inquiétudes à avoir, affirme l’institution, tout est fait dans les règles de sécurité optimales.« L’essentiel va être évacué, il y a juste un tout petit peu qui est à l’intérieur du béton sur lequel il y aura un enfouissement dans un film polyane mais selon un protocole validé par la direction du travail et par la DASS et qui se font pour tous les chantiers qui se font sur l’île des Pins » indique Nicolas Pannier, secrétaire général de la province Sud.
Même en neutralisant le risque, difficile de rassurer lorsqu’il s’agit d’amiante. Les coutumiers l’ont bien compris et se font aujourd’hui le relais des attentes de la population.
Il ne faut pas qu’il y ait d’enfouissement d’amiante pour éviter la polémique qui a commencé la semaine dernière. On en a déjà parlé déjà à la tribu et la tribu est d’accord pour que l’amiante se fasse rapatrier sur Nouméa. Il n’y aura pas de soucis à discuter avec la province et le nouvel exécutif qui va se mettre en place en fin de semaine à la mairie et je pense que autour d’une table, on va bien trouver une bonne solution à tout ça.
- Jacques Apikaoua, notable de la tribu de Comagna, membre du conseil coutumier de la grande chefferie de l’Île des Pins.
Pour l’heure, le chantier se poursuit. Objectif : offrir d’ici moins d’un an aux passagers du Betico, une gare maritime à la hauteur des ambitions touristiques de cette île paradisiaque.