Les Calédoniens redécouvrent avec plaisir le parc de la Rivière Bleue

Les horaires du parc de la Rivière Bleue sont désormais étendus. ©nouvellecaledonie
Après près de cinq mois de fermeture, le parc provincial de la Rivière Bleue a rouvert ses portes début octobre, mais uniquement pendant les week-ends. Pour répondre à l'affluence grandissante, il est désormais ouvert quatre jours par semaine, pour le plus grand bonheur des visiteurs et des prestataires.

Une belle journée s'annonce pour cinq amis venus de Nouméa ce samedi 12 janvier. Leur objectif du jour : faire du sport dans un cadre exceptionnel. "Ça faisait longtemps qu'on voulait faire du kayak dans la forêt noyée. Ça a enfin rouvert, donc on a sauté sur l'occasion. Maintenant, la route est rouverte, c'est plus sûr", estime Thibault Delahaye, visiteur.

Possibilité de bivouac

Un enthousiasme motivant pour le personnel et la province Sud. Pour satisfaire le public, le parc est désormais ouvert du mercredi au dimanche, de 8h à 16h, avec possibilité de bivouac. "Avant le 8 janvier, on a fait des petits week-ends, mais on arrivait quand même parfois à 80 personnes, des fois beaucoup moins, mais là on sent qu'il y a un redémarrage, tout doucement", constate Suzanne Mery, régisseuse guichet du parc provincial de la Rivière Bleue.

Du kayak au clair de lune

Satisfaction également pour les prestataires de retour sur le site. Ce samedi soir, l’excursion kayak au clair de lune et le camping affichaient complet.

Après avoir perdu une partie de son matériel, qui a brûlé lors des émeutes, le loueur de vélos et de kayak a réduit son équipe de 8 à 2 personnes. Il ouvre désormais tous les week-ends et en semaine sur réservation, mais il prévoit une montée en puissance pour répondre à la demande. "On a des gens de Nouméa et des gens de passage, on a eu quelques Australiens et des Néo-Zélandais. On sent que les gens ont envie de revenir", assure Paul Keyrell, loueur de matériel chez Sud Loisirs.

Hier, le parc provincial de la Rivière Bleue a accueilli une centaine de visiteurs, dont la moitié a passé la nuit sur place.