Les rouleurs et sous-traitants du Contrakmine se sont mobilisés, à Boulouparis, plus précisément à l’embranchement qui mène à Thio. Pas de blocage, ni de barrages filtrants sur les routes. Les rouleurs étaient positionnés aux abords de la RT1.
Ils ont ainsi apporté leur soutien au collectif des habitants de Thio pour la réfection des routes de la commune, condition sine qua non pour une reprise de l'activité minière sur site. Des mobilisations ont aussi été organisées sur plusieurs mines : Étoile du Nord, Tiébaghi, ou Népoui.
À noter, que les mines de Karembé ( Koumac) et de Kopéto (Poya-Pouembout) sont bloquées par les opérateurs sur site et les adhérents de Contrakmine. Reprise du travail demain sur les mines de la province Nord.
Le syndicat a rencontré des représentants de la direction générale de la SLN, vers 10h ce matin à Boulouparis.
A lire aussi : Nickel : sur les sites miniers du Nord, les travailleurs de la SLN dans l'incertitude
Max Foucher, président d'honneur de Contrakmine, répondait à Malia Noukouan dans le journal radio NCla1ère à 6h30.
Thio : réfection des routes
Le syndicat voulait faire avancer le dossier sur la réfection des routes, dégradées par l’activité de la mine. Depuis un mois, les habitants de Thio et en particulier les riverains de Saint-Philippo II, bloquent les mines de la SLN pour réclamer la remise en état des routes. La SLN avait proposé d’étendre ces travaux à l’an prochain, 2025, faute de budget. Coût des travaux : 450 millions de francs CFP.
Sylvio Moindou représentant du collectif des habitants de Thio. Il répond à Julien Mazzoli et Gaël Detcheverry.
A lire aussi : L'accès à la mine de Thio toujours bloqué par un collectif d'habitants
A retrouver le reportage complet de Julien Mazzoni et Gaël Detcheverry