Au Mont-Dore, les victimes de violences pourront trouver refuge

Une villa de trois chambres meublée, équipée et accueillante. A cette adresse située quelque part au Mont-Dore, jusqu’à sept femmes pourront chercher un répit dans le cycle infernal des violences conjugales et intrafamiliales. Elles seront reçues avec ou sans enfant(s), le temps du week-end. Et entre le vendredi soir et le lundi matin, quand quasiment tout est fermé, les victimes trouveront là des personnes formées à les écouter. 
 

Initié il y a deux ans

Ce refuge d'urgence a été initié il y a deux ans par l'Union des femmes francophones d'Océanie en Nouvelle-Calédonie. Car d'après les chiffres cités par l’association, 55% des interventions pour violences conjugales sur fond d’alcool ont lieu entre le vendredi et le dimanche. Le projet associe la mairie du Mont-Dore, notamment ses policiers municipaux, et les gendarmes.
 

Comment faire? 

Pour accéder à ce foyer, il faudra franchir quelques étapes. «Les femmes victimes de violence doivent impérativement se signaler auprès de la gendarmerie, en appelant le 17», insiste Sonia Togna, la présidente de l'UFFO-NC. «Ensuite, le cas sera examiné. L’évaluation de la victime sera faite par les services compétents. Et celles qui n’ont personne pour les accueillir, en attendant l’ouverture des service publics le lundi, pourront être prises en charge par des bénévoles dans cette maison où elles seront choyées et aimées.» L'association espère désormais que d’autres communes suivront la démarche expérimentée par le Mont-Dore.

Regardez le reportage de Laura Schintu.