Il est encore très difficile de pouvoir circuler et de se rendre au Mont-Dore Sud et à Yaté. D'autant plus que la seule station-service ouverte se situe à Plum mais celle-ci est réquisitionnée. Les routes sont toujours non sécurisées pour aller à Nouméa. Conséquences : les navettes maritimes gratuites sont de plus en plus sollicitées par les administrés.
"Une situation intenable au sud du Mont-Dore". L'association Citoyen mondorien lance un appel au haut-commissaire, ce 5 juin, pour une "intervention rapide". " Nous entamons la 4ème semaine de blocage de la RP1, les mondoriens sont à bout", continue l'association qui détaille les pénuries : "il n'y a plus de gaz, de pain, de carburant, de monnaie".
Accès par la route non sécurisé
Une situation qu'Olivier Berthelot, adjoint au maire détaille : "sur le plan des axes routiers, la situation n'a pas évolué, on retrouve toujours ici et là les barrages filtrants tel que les jours précédents." En d'autres termes, l'accès à Nouméa par la route n'est toujours pas sécurisé "de nombreuses exactions et violences sont constatées chaque jour", indique l'association Citoyen montdorien.
Au niveau maritime, "la ville du Mont-Dore a relancé la province Sud pour pouvoir monter en puissance et on assiste depuis plusieurs jours à la mise en place de 3 à 5 navettes maritimes qui viennent s'additionner au navire de 100 places", commente Olivier Berthelot sur NC la 1ère, ce 5 juin.
Ce week-end, une barge a déchargé des aliments au Mont-Dore Sud et prochainement du carburant devrait arriver, selon l'adjoint au maire. "Mais c'est le prévisionnel, il faut rester très attentif", atteste Olivier Berthelot.
Manifestation
Pour l'association des Mondoriens, ce n'est pas suffisant : "de nombreuses personnes sont empêchées de se rendre au travail. Nos entreprises et nos patentés sont de plus en plus en difficulté. Nos éleveurs n’ont plus l’alimentation nécessaire pour nourrir les animaux."
Dans ce contexte, l'association appelle la population les rejoindre ce vendredi 7 juin au wharf du Vallon-Dore pour "faire entendre leur mécontentement".