VIDÉO. La judokate calédonienne Jaycee Brival en immersion au Japon

La judokate Jaycee Brival sur le départ pour le Japon. ©nouvellecaledonie
Elle va bientôt vivre le rêve de nombreux judokas. La calédonienne Jaycee Brival, 23 ans, va s'envoler pour le Japon, pour poursuivre un double projet d'étude et de sport. Championne du Pacifique en moins de 57 kilos l'an passé aux Iles Salomon, elle va rejoindre une grande université nipponne.

Au bord des tatamis qui l’ont vue grandir en tant que judokate et jeune femme, Jaycee Brival a les yeux rivés, sur son futur très proche. La sportive calédonienne, va bientôt rejoindre une université au Japon. Avant le grand départ, elle consacre son temps libre à poursuivre son apprentissage de la langue. “En lisant et en écoutant, même si je ne comprends pas le signe, je sais comment ça se prononce et ensuite je peux aller chercher dans mon dictionnaire”, explique la jeune femme.

"Le judo est excellent"

Une passion nippone, qui est née de sa pratique du judo au Mont-Dore, puis au pôle de Nouvelle-Calédonie. Avec ce dernier, elle a pu vivre des stages au Japon, qui l’ont marquée à vie. “J’ai vachement aimé, je trouvais que les gens étaient très gentils et que la nourriture était très bonne et pas chère. Et surtout, le judo est excellent, donc c’est sûr que ça m’a donné envie”, poursuit la jeune judokate.

Après une licence de langues à Orléans et une expérience au pôle France judo de la ville, elle va poursuivre son double projet à l’université de Tenri, située au sud est d'Osaka, réputée pour sa formation judo. Et pour cause, deux champions Olympiques et quatre champions du monde son passés par ses rangs. 

Mais avant le départ, elle réalise quelques sessions d’entraînement dans le club qu’elle a rejoint à neuf ans, le Judo club du Mont-Dore, avec Jean-Claude Bretegnier, l’entraîneur qui l’a convaincu de se tourner vers la compétition.

Championne de France cadette par équipes, victorieuse de la coupe de France en individuelle et médaillée d’or aux Jeux du Pacifique 2023 en moins de 57 kg, elle est devenue une redoutable combattante, sur et en dehors des tatamis.

Un bel exemple du rôle que jouent les associations et clubs sportifs sur le territoire, dans l’émancipation des jeunes. L’occasion de se dépasser et de voir, au-delà du territoire.