Le répertoire mondial de l’industrie du nickel a été publié le 17 septembre par l’INSG. Cette source d’information réservée permet de se faire une idée précise du secteur. Les mines et les usines de nickel sont répertoriées par pays ainsi que les projets en développement.
La demande en nickel pour les millions de batteries des véhicules électriques se traduit par une forte relance des projets miniers, notamment en Australie. Les prévisions du groupe de consulting britannique Wood Mackenzie annoncent un nickel en forte hausse à 28.000 dollars la tonne dans les deux ou trois prochaines années contre 12.387 dollars aujourd'hui. "WoodMac" prévoit que l’utilisation de nickel pur dans les batteries électriques sera multipliée par trois d’ici 5 ans pour atteindre 320.000 tonnes.
Nous avons parcouru l’annuaire de l’International Nickel Study Group (INSG). Les principaux objectifs du "groupe d’étude du nickel" sont résumés sur la page d’accueil de l’institution. Il s’agit de "collecter et publier des statistiques sur tous les marchés du nickel". Les membres de l’INSG sont les pays producteurs, les utilisateurs et les négociants du nickel.
34 projets miniers sont actuellement engagés dans 14 pays. 20 autres projets sont à l’étude dans 9 pays, auxquels il faut ajouter 9 projets de fonte de nickel en Indonésie. En 2018, toujours, on a enregistré la fermeture de 22 mines ou usines de nickel dans 9 pays.
L'annuaire de l’INSG cite encore le projet Weda Bay Nickel, toujours en Indonésie, qui associe le chinois Tsingshan, l’Indonésien PT Antam et le français Eramet.
Au total, l’Indonésie a lancé la construction de 12 complexes industriels qui produiraient 261.000 tonnes de nickel, essentiellement sous forme de fonte de nickel (NPI) destinée à l’industrie de l’acier inoxydable. L'Indonésie envisage, plus tard, la mise en service de 12 autres sites industriels et miniers, déjà identifiés, pour une production de 237.000 tonnes de nickel.
Nous avons parcouru l’annuaire de l’International Nickel Study Group (INSG). Les principaux objectifs du "groupe d’étude du nickel" sont résumés sur la page d’accueil de l’institution. Il s’agit de "collecter et publier des statistiques sur tous les marchés du nickel". Les membres de l’INSG sont les pays producteurs, les utilisateurs et les négociants du nickel.
Un minerai mondialisé
De A comme Albanie à Z comme Zimbabwe, 193 mines de nickel sont actuellement en activité de par le monde et dans une trentaine de pays, y compris la Nouvelle-Calédonie (France). Ces mines fournissent 123 usines et raffineries de nickel réparties dans 32 pays.34 projets miniers sont actuellement engagés dans 14 pays. 20 autres projets sont à l’étude dans 9 pays, auxquels il faut ajouter 9 projets de fonte de nickel en Indonésie. En 2018, toujours, on a enregistré la fermeture de 22 mines ou usines de nickel dans 9 pays.
Les pays du nickel
L'annuaire de l'INSG fournit la liste des pays producteurs : "Albanie, Australie, Botswana, Brésil, Canada, Chine, Colombie, Cuba, République-Dominicaine, Finlande, Macédoine, Grèce, Guatemala, Indonésie, Madagascar, Maroc, Myanmar, Nouvelle-Calédonie(France), Norvège, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, Fédération-de-Russie ,Serbie-Kosovo, Afrique-du-Sud, Espagne, Turquie, Etats-Unis, Venezuela, Vietnam, Zimbabwe". Il la complète par une liste précise et détaillée de toutes les usines mondiales qui globalement se trouvent dans les pays de la première liste.Nouvelle-Calédonie
En 2017, souligne l’INSG, la production de nickel raffiné ou transformé sous forme d’alliage, a atteint 104.100 tonnes en Nouvelle-Calédonie qui occupe la 7e place mondiale, juste derrière l’Australie. Toujours en Nouvelle-Calédonie, parmi les projets mondiaux dont la montée en puissance se poursuit, l’INSG cite l’usine du Nord (KNS) avec 60.000 tonnes de nickel et l’usine du Sud (VNC) avec 54.000 tonnes.Australie
Dans la région Asie Pacifique, l’Australie finalise la montée en puissance de 2 grands projets miniers qui doivent répondre à la demande de nickel pur pour les batteries des véhicules électriques. La Chine, l’Indonésie, les Philippines et les îles Salomon totalisent une dizaine d'autres projets. À plus ou moins long terme, l’Australie envisage 16 projets miniers dans le nickel-cobalt. Deux autres projets de même type sont envisagés en Papouasie-Nouvelle-Guinée.Dragon indonésien
L'annuaire fournit la longue liste des mines et usines en projet en Indonésie. Le pays doit mettre en exploitation, sans précision de date, 24 complexes industriels et miniers. Aux grandes usines calédoniennes, les Indonésiens semblent préférer des unités plus petites, mais nombreuses…L'annuaire de l’INSG cite encore le projet Weda Bay Nickel, toujours en Indonésie, qui associe le chinois Tsingshan, l’Indonésien PT Antam et le français Eramet.
Au total, l’Indonésie a lancé la construction de 12 complexes industriels qui produiraient 261.000 tonnes de nickel, essentiellement sous forme de fonte de nickel (NPI) destinée à l’industrie de l’acier inoxydable. L'Indonésie envisage, plus tard, la mise en service de 12 autres sites industriels et miniers, déjà identifiés, pour une production de 237.000 tonnes de nickel.