Peaufiner les projets et leur présentation… Une dizaine de membres du CLJ étaient réunis à l’espace municipal de Magenta, ce samedi matin. Avec ce conseil local de la jeunesse, la mairie de Nouméa a voulu donner la parole aux 16-26 ans. Et la parole, ils l’ont prise, sur des sujets bien dans l’air du temps. Despaty a dix-huit ans et travaille sur une cause qui lui tient à cœur
Mon projet porte sur le harcèlement. Ça s’appelle : ‘le harcèlement, comment le discerner.’ L’idée, c’est de monter une pièce de théâtre itinérante qui ira d’école en école, partout dans Nouméa. On est en train de tout organiser, de savoir comment présenter ce projet. C’est aussi montrer de quoi la jeunesse est capable.
Despaty, membre du CLJ
Vers une semaine de la tolérance
A ses côtés, Timéo, dix-sept ans. Son projet, créer une semaine de la tolérance. Et il entend bien mobiliser toutes les institutions et associations qui travaillent, par exemple, dans le domaine de la lutte contre les violences ou des droits des minorités. Pour cela, il peut compter, dit-il, sur l’équipe municipale.
Etre accompagnés par la mairie pour porter des projets aussi importants, c’est génial.
Timéo, membre du CLJ
Représentatif
Despaty et Timéo sont tous les deux étudiants. Mais le conseil local de la jeunesse compte aussi des salariés ou des personnes sans emploi. Cette représentativité fait la force du CLJ, selon Warren Naxue, adjoint au maire en charge de la jeunesse.
Les jeunes sont une solution, sont aussi des créateurs et porteurs d’autres idées. C’est une bouffée d’air dans des climats anxiogènes. On voit que la jeunesse vit et ils font bouger notre ville.
Warren Naxue, adjoint au maire en charge de la jeunesse
L’intégralité des projets sera dévoilée d’ici un mois. Mais pas question de faire une présentation formelle en salle du conseil municipal. Théâtre forum ou conférence façon TEDx, les membres du conseil n’ont pas encore arrêté leur décision. Mais ils le promettent : ce ne sera pas conventionnel.