C'est une institution nouméenne qui vient de brûler. Ce lundi soir, à la Vallée-du-Tir, le snack Peggy et la boulangerie Parisiana ont été entièrement détruits par les flammes. Une enquête est en cours mais la piste criminelle est d'ores et déjà privilégiée.
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Des amas de cendres et des murs rongés par les flammes, c’est tout ce qu’il reste au lendemain de l’incendie du snack Peggy et de la boulangerie Parisiana.
Meubles, matériel, fours ... près de 500 m2 sont partis en fumée, heureusement sans faire de blessés.
Il leur a fallu plus de trois heures pour venir à bout des flammes.
Les enquêteurs penchent pour la piste criminelle, des traces d’effraction ayant été constatées à l’arrière du bâtiment.
« Je viens prendre du pain de temps en temps, c’est des gens merveilleux qui travaillent, c’est désolant de voir tout ça » déplore Fabrice Jomessy, un habitué
Ouvert depuis une quarantaine d’années, cette entreprise familiale n’est pas seulement une institution à la Vallée-du-Tir. C’est un lieu de passage très fréquenté des noctambules et des travailleurs du soir.
« C’est un peu triste, parce que c’est la seule boulangerie ici ouverte à ces heures tardives. Où trouver une autre boulangerie pour s’acheter de quoi manger après les sorties de boîte de nuit ? » commente Esther Wamejo, une habitante du quartier.
En attendant les conclusions de l’expertise, c’est toute une famille qui se retrouve privée de son outil de travail.
Le reportage de Coralie Cochin, Claude Lindor et Clarisse Watue
Meubles, matériel, fours ... près de 500 m2 sont partis en fumée, heureusement sans faire de blessés.
Les voisins alertés par un « boum »
« Vers 20 h – 20 h 30, on a entendu un boum. On pensait que c’était des jeunes qui caillassaient » explique Denis Tsan, un habitué du quartier qui était sur les lieux hier soir. « On est sorti, on a regardé et la commerçante d’à côté a dit qu’il y avait le feu. Du coup, on a appelé les pompiers, la police. On est parti devant le portail pour essayer d’ouvrir, on a appelé mais personne n’est sorti. Après on s’est éloigné parce qu’on a entendu des craquements dedans, on a eu peur que les bouteilles de gaz sautent ».Des traces d’effraction
Alertés vers 20 h 30, les pompiers sont sont immédiatement mobilisés.Il leur a fallu plus de trois heures pour venir à bout des flammes.
Les enquêteurs penchent pour la piste criminelle, des traces d’effraction ayant été constatées à l’arrière du bâtiment.
Une institution pour les Nouméens
Au lendemain du sinistre, les clients étaient nombreux à venir constater les dégâts.« Je viens prendre du pain de temps en temps, c’est des gens merveilleux qui travaillent, c’est désolant de voir tout ça » déplore Fabrice Jomessy, un habitué
Ouvert depuis une quarantaine d’années, cette entreprise familiale n’est pas seulement une institution à la Vallée-du-Tir. C’est un lieu de passage très fréquenté des noctambules et des travailleurs du soir.
« C’est un peu triste, parce que c’est la seule boulangerie ici ouverte à ces heures tardives. Où trouver une autre boulangerie pour s’acheter de quoi manger après les sorties de boîte de nuit ? » commente Esther Wamejo, une habitante du quartier.
L’enquête est en cours
L’enquête a été confiée à la police judiciaire. Un expert judiciaire spécialiste en incendie a été mandaté pour identifier d’éventuelles traces de produits. Pour l’heure, beaucoup d’interrogations demeurent quant à l’origine du sinistre.En attendant les conclusions de l’expertise, c’est toute une famille qui se retrouve privée de son outil de travail.
Le reportage de Coralie Cochin, Claude Lindor et Clarisse Watue