Mise en service en 1972, la centrale électrique de Doniambo, en Nouvelle-Calédonie, connaît une grande révision en vue d’un contrôle décennal. Un investissement de cinq milliards pour pérenniser son fonctionnement jusqu’à la livraison de la centrale pays, en 2021.
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Quarante-cinq ans qu’elle tourne et la centrale électrique de Doniambo, mise en service en 1972, va encore fonctionner quelques années. La centrale pays qui va la remplacer sur le site industriel doit en effet être livrée d’ici à 2021.
Quatre tranches à refaire
L’équipement actuel connaît donc une grande révision. «On investit cinq milliards de francs sur les deux années qui viennent, 2017 et 2018, annonce le directeur général de la SLN, Jérôme Fabre. On va refaire successivement les quatre tranches pour que la centrale puisse passer un contrôle technique qui s’appelle les visites décennales.»
Energie pour les fours
Les travaux engagés sur la tranche B1 vont durer dix semaines. Ils concernent en particulier la rénovation partielle de la chaudière, l’une des quatre que compte la centrale. C’est dans cet espace confiné que la vapeur, par la combustion du fioul, se transforme en électricité. L’énergie ainsi produite alimente 80% des fours de l’usine SLN. Les 20% restant sont injectés dans le réseau électrique de la Nouvelle-Calédonie.
Renfort polonais
Un tel chantier mobilise des équipes de la SLN et d’Enercal. Prés de 150 personnes, dont des Polonais, main d’œuvre spécialisée en soudure haute-pression. Parmi les autres rénovations engagées, le registre brûleur dans lequel le fioul est pulvérisé jusqu’à la chaudière. Sa remise en marche est prévue dans quatre semaines. Les tableaux électriques de l’usine sont également remplacés.
A retrouver, le reportage de Sheïma Riahi et de Maurice Carawiane au journal télévisé de 19h30. Et ci-dessous celui de William Lecren.
A retrouver, le reportage de Sheïma Riahi et de Maurice Carawiane au journal télévisé de 19h30. Et ci-dessous celui de William Lecren.