Trente vaillants équipages s’étaient inscrits à la régate des touques, 28 ont pris le départ dimanche et cinq n’ont pas résisté aux éléments. A la fin d’une course haute en couleurs à l'Anse-Vata, l’édition 2018 a été remportée par la Robin touque de SCB.
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Elles partirent 28 mais par un vent trop fort, elles se virent 23 en arrivant au «port»! Les autres concurrentes de la délirante régate des touques ont coulé, ou touché (les rochers). Autant dire que le spectacle a été au rendez-vous, pour les milliers de spectateurs amassés dimanche matin sur la plage de l’Anse-Vata – près de 15 000 selon la mairie de Nouméa.
Un aperçu avec ces images de Françoise Tromeur.
Toute une galère résumée dans le reportage de Karine Arroyo et Claude Lindor.
Défilé pour se chauffer
A l’arrivée de la foule, la trentaine d’équipages sont prêts à se jeter à l’eau. Pour chauffer le public et garantir le moral des troupes, place au traditionnel défilé les pieds dans le sable, au son de l’incontournable fanfare Malawi.Vikings, pompiers et autres archers
On y fait connaissance avec les vikings de la Pénitentiaire et de la Croix-Rouge, les marins du Vendémiaire, les pompiers de Dumbéa, les danseuses polynésiennes de la CPS ou les Robins des bois du BTP… Autant de hardis matelots qu’on va encourager de «touqu’cœur».Un aperçu avec ces images de Françoise Tromeur.
Ça rame…
A une minute du coup d’envoi, le vent se lève. Mais il faut y aller. Sur trente équipes inscrites, elles sont vingt-huit à se précipiter joyeusement dans la mêlée pour décrocher la Touque d’or (photo: Ville de Nouméa). Très rapidement, deux groupes se démarquent, les hydrodynamiques, et ceux qui rament au sens propre.Touqueurs à la baille!
Tout aussi rapidement, une partie des concurrents vont à la baille. Du bord de mer, les spectateurs essaient de comprendre ce qui se passe. Exit l’Air Petro touque du lycée Petro-Attiti qui avait gagné l’an dernier. Tata, la Pocahon’touk, la Stouckmen de la mairie de Païta et celle du programme nouméen Sport action, qui font également «plouf». Les conditions météo vont aussi avoir raison de l’embarcation menée par les Compagnons du devoir : elle finit dans les rochers.Robins du lagon
Pendant ce temps, les autres font contre vent et marée haute. Chacun peine comme il peut pour avancer au mieux. Une demi-heure après le départ, la touque aux couleurs de la SCB, la Société calédonienne de bâtiment, pique un sprint final qui la fait terminer largement première. Une revanche sur l'an dernier - elle s'était classée deuxième avec sa «Farfatouque». Suivront Fondacal et la Daf de Koumac, arrivée quatrième en 2017.Toute une galère résumée dans le reportage de Karine Arroyo et Claude Lindor.