EN IMAGES. Le carnaval de Nouméa en a mis plein les yeux et les oreilles

Le coucher de soleil a donné le ton. Ce samedi, le ciel s’est teinté de rose vif, au-dessus de Nouméa. Pile pour le démarrage d’un défilé haut en couleurs. Notamment le rose, couleur déclinée par la troupe Bondamanjak, qui participait pour la première fois.

Le rose retenu aussi par la Néo calédonienne de gym, avec son char Pink ladies.

Une couleur également associée à cette école de "pole dance".

Sans véritable thème cette année, une quinzaine de troupes ont emprunté le circuit menant à la place des Cocotiers. En fin de journal télévisé, les images de Claude Lindor livraient l'esprit de cette trente-cinquième édition :

Il y avait les indéboulonnables. Que serait le carnaval sans la fanfare Malawi ?

Ou sans l'énergie et les magnifiques danseuses à la Brésilienne de la Banda Momo ?

Autre ensemble qui a misé sur les danseuses emplumées (du moins, une variante), l’Association afro-caraïbe, revenue d’un périple sur la planète du film Avatar. Avec superbes costumes, char monstrueux et ensemble de percussions.

Le groupe Ola était dans la plume, mais plutôt en mode cabaret.

La troupe de l’APEH a fait un passage remarqué. Un coup de baguette carnavalesque, et l’Association des parents d’enfants handicapés, plus précisément son service d’accueil de jour, a mis en lumière le super héros qui sommeille dans ses protégés.

Parmi les habitués, les danseuses orientales.

Parmi les nouveaux venus, l’association Dumbéa danse country.

Prestation pleine d’enthousiasme avec les espaces municipaux de quartier et leur char d'inspiration océanique. Ou l’Acapa et son safari africain.

Ou encore les joyeux déhancheurs de Makatea.

Autant de carnavaliers qui se sont prêtés avec bonheur au jeu des regards, photos et vidéos, devant des murs entiers de spectateurs.

Beaucoup étaient eux-mêmes déguisés. Tout un spectacle, qui a été suivi par une équipe de tournage de la télévision japonaise.