Les élèves de BEP ont pris un peu d’avance sur les candidats du bac, attendus massivement lundi devant leurs copies. Ce vendredi, 1 261 lycéens de Nouvelle-Calédonie étaient convoqués pour les épreuves écrites du brevet d’études professionnelles.
Coralie Cochin, avec F.T. •
A Nouméa, au lycée Escoffier, le matin du BEP. Pendant trois heures d’épreuve écrite, les 255 candidats inscrits doivent tout donner. Au menu : français, histoire-géo… et une bonne dose d'angoisse. «J'étais vraiment très stressé et j'avais le trac, reconnaît un élève. En fait, ça s'est bien passé. Je m'attendais à quelque chose de difficile, mais c'est tout ce qu'on a vu en cours.»
Stressant pour les élèves, mais pas seulement !
Pour la direction aussi, l’organisation de ces épreuves est synonyme de tension. «Aujourd'hui, c'était la première grosse journée puisque nous attendons 255 candidats au BEP, répartis sur dix-neuf-classes», expliquait en début de journée David Dubuc, proviseur adjoint et chef d’orchestre des examens au lycée Escoffier. «J'ai 45 professeurs qui sont sollicités sur les examens, donc une grosse organisation, et une petite pression.»
Une étape vers le bac pro
Pour les BEP, les épreuves se limitent à un seul jour. Mais cet examen reste une étape importante vers le bac pro, l’an prochain. «C'est l'obtention d'un premier diplôme professionnel, le BEP, qui est reconnu par nos entreprises», souligne le proviseur adjoint. «L'autre avantage, c'est bien évidemment de préparer un examen en feu de l'obtention du baccalauréat. C'est un entraînement.» Les résultats du BEP seront dévoilés mardi 10 décembre. L’an dernier, 72 % des élèves d’Escoffier ont décroché leur diplôme.