En ville aussi, on peut s’initier à la vannerie. C’était le cas ce dimanche, à Nouméa, avec cet atelier dispensé à la maison de la biodiversité, par Elise Kokoetha. Chez elle, à la tribu de Gossanah, à Ouvéa, le tressage de fibres végétales est une affaire de femmes et de famille. Elle a appris cet art toute petite, aux côtés de sa mère.
On utilise tout ce qui est dans la nature. Là, on fait un plat d’ignames mais on peut faire des mobiles pour la décoration ou des sacs pour faire les courses.
Elise Kokoetha, animatrice d'un atelier de tressage
Ecologique et économique
Avec ses élèves d’un jour, elle répète les bons gestes. Parmi eux, Adrien Ricord, jardinier de formation. "C’est un plaisir d’utiliser des feuilles de cocotier pour en faire des objets. Au début, je pensais que c’était un peu plus compliqué que ça. Mais une fois que les bases sont faites, c’est assez simple en fait".
Simple, écologique et économique, le tressage est une bonne alternative aux objets du magasin. "On utilise tout ce qui est dans la nature. Là, on fait un plat d’ignames mais on peut faire des mobiles pour la décoration ou des sacs pour faire les courses."
Le prochain atelier de tressage est prévu dimanche 10 mars. Avec, au programme, la réalisation d’un éventail en tiges de jonc.