A Nouméa et dans son agglomération, les préparatifs du projet Néobus font décidément partie de la vie quotidienne. Depuis ce lundi 21 août, c'est la Vallée-du-Tir qui bascule dans cet énorme chantier.
•
Rentrée scolaire rime avec retour à une circulation dense et aux bouchons en entrée de ville. Mais ce matin, l’exercice a été rendu plus compliqué encore par un bouleversement des habitudes pour les usagers de la rue Unger. Un axe important pour entrer dans Nouméa, puisque c’est celui qui double la voie expresse en traversant toute la Vallée-du-Tir.
Toute une portion à sens unique
Ce matin, pour préparer le terrain au futur Néobus, une partie de cette route est passé à sens unique. De façon définitive. «C’est-à-dire qu’entre le croisement de la rue Ali Raleb et de la rue Sainte-Cécile, on a un sens unique montant, de Nouméa vers Dumbéa, détaille Marie Morel, chargée de communication pour le projet Néobus. Le choix a été fait de mettre en place un sens unique sur ce boulevard qui est souvent encombré. Ça nous permet de maintenir du stationnement pour cette zone qui est très commerçante. Second changement, on ouvre la rue Ali Raleb en double sens.»
«Ça va faire fuir tout le monde»
La rue Ali Raleb passe entre le siège de l’USTKE et les terrains de sport. La rue Sainte-Cécile passe entre le pâté de maison où se trouve la poste et la salle omnisports François-Anewy. Il faut désormais les emprunter pour revenir de Montravel.
Ces changements sont vus d’un mauvais œil par certains automobilistes et professionnels, qui craignent une baisse de la clientèle. «Ça va faire fuir tout le monde !, estime cette commerçante, qui assure: Il y a beaucoup de magasins qui ont fait faillite à cause des travaux.»
Ces changements sont vus d’un mauvais œil par certains automobilistes et professionnels, qui craignent une baisse de la clientèle. «Ça va faire fuir tout le monde !, estime cette commerçante, qui assure: Il y a beaucoup de magasins qui ont fait faillite à cause des travaux.»
«En bons Calédoniens, on va faire avec»
«On a déjà du mal à rentrer dans la Vallée-du-Tir, quand on arrive juste au pont dessous le nickel, déplore une automobiliste. Avec les travaux du Néobus ça n’arrange rien du tout. Quand on veut aller dans les petits commerces qui sont par là comme la boulangerie, ben on peut pas. »
«C’est du n’importe quoi, renchérit une autre. Ça se voit que ceux décident quel sens il faut rouler dans la Vallée-du-Tir, ne roulent pas souvent ici.» Mais d’ajouter, en mode fataliste : «Ça va être comme d’habitude, en bons Calédoniens, on va faire avec.»
«C’est du n’importe quoi, renchérit une autre. Ça se voit que ceux décident quel sens il faut rouler dans la Vallée-du-Tir, ne roulent pas souvent ici.» Mais d’ajouter, en mode fataliste : «Ça va être comme d’habitude, en bons Calédoniens, on va faire avec.»
Inversion de rues en septembre
A la Vallée-du-Tir, un autre changement marquant interviendra en septembre : le sens de circulation sera inversé entre la rue Pasteur (celle qui monte vers la route des Deux-Vallées) et la rue Pallu-de-la-Barrière (celle qui en descend).
La rue Berthelot en partie fermée
En attendant, ce sont les travaux qui déboulent. Durant trois mois, la rue Berthelot qui raccorde Unger à la VDO va être bouclée entre le mini rond-point et l’intersection avec Ali Raleb et Sainte-Cécile.
Le chantier pour la voie du Néobus commence également côté droit de la rue Unger. La rue Sainte-Cécile est temporairement à un seul sens. Du coup, deux arrêts de bus sont déplacés : Doniambo et Paul-Bert.
La seconde phase est programmée en novembre, avec le basculement des travaux côté gauche de la rue Unger.
Le chantier pour la voie du Néobus commence également côté droit de la rue Unger. La rue Sainte-Cécile est temporairement à un seul sens. Du coup, deux arrêts de bus sont déplacés : Doniambo et Paul-Bert.
La seconde phase est programmée en novembre, avec le basculement des travaux côté gauche de la rue Unger.
De la Moselle au Médipôle courant 2019
Pour sortir le nez des chantiers et regarder au-dela, rappelons que la ligne 1 du Néobus doit relier la Moselle au Médipôle. Elle est annoncée pour le courant 2019, avec ses plus de treize kilomètres et ses 23 stations. L'occasion de revoir le dossier que Gwénola Quéméner consacrait en mai dernier à cet énorme chantier - même s'il a bien avancé depuis.