Nouméa : des passionnés de street workout se défient au parc de Sainte-Marie

Un pratiquant de street workout au parc urbain de Sainte-Marie à Nouméa.
Le parc d’entraînement de Sainte-Marie accueillait ce dimanche une compétition de workout, un mélange de gymnastique et de musculation qui se pratique en plein air. Un sport qui rassemble de plus en plus d’adeptes, en quête de dépassement de soi.

A Sainte-Marie, difficile de ne pas apercevoir ces corps sculptés, ces muscles aiguisés… Dimanche, une vingtaine d’athlètes masculins et féminins s’est donnée rendez-vous pour réaliser d’impressionnantes figures de street workout en s'affrontant dans les catégories freestyle ou calisthénics. “Le terme “calisthénics” désigne les exercices de force réalisés avec le poids du corps. Qu’il s’agisse de figures sur barre ou au sol.” explique Yohan Grosfilley, un athlète de street workout.

Un sport outdoor accessible, sans équipement

En Nouvelle-Calédonie, comme ailleurs, la discipline se démocratise de plus en plus. Y compris chez les femmes qui n’hésitent pas à intégrer les compétitions, la plupart d’entre elles n’ayant rien à envier aux athlètes masculins. Principal avantage de cette activité mixant mouvements de gymnastique et musculation, son accessibilité. “Les athlètes n’ont besoin que de peu de matériel, voire pas du tout!” s’exclame Thanh An N’Guyen, un pratiquant. “Le street workout nécessite des barres ou juste le sol… C’est visuel, athlétique, physique et technique. Il faut juste connaître les muscles qu’on utilise pour chaque mouvement, et développer son corps en fonction” poursuit t’il.

Aller plus loin, se confronter aux meilleurs

Cette compétition sera suivie de deux autres évènements similaires en 2023. Des occasions pour l’association Wildbarz de promouvoir les différents aspects de cette discipline en plein essor et ainsi dénicher la crème des athlètes. “On cherche toujours des athlètes qui pourraient nous surprendre” explique Christopher Sitrita président de l’association Wildbarz, “Tout au long de l’année, ces compétitions sont organisées dans un esprit à la fois familial et compétitif pour améliorer les capacités de nos athlètes et les envoyer peut-être un jour à l’international.

Le reportage de Karine Arroyo et Myriam Ponet :

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