Nouméa : un couple de personnes âgées agressé et volé à domicile

Commissariat de la police nationale à Nouméa
La police nationale recherche l’auteur d'un vol avec arme, accompagné de violences, qui a été perpétré samedi 4 novembre, à Nouméa, dans une habitation de Rivière-Salée. Les victimes sont un octogénaire atteint de la maladie d'Alzheimer et son épouse de 73 ans.

Si vous détenez une information ou tout élément pouvant concerner cette affaire, vous êtes invité(e) à contacter le commissariat de la police nationale à Nouméa (24 33 00). Son service de police judiciaire est chargé de l'enquête, après ce qui est arrivé, samedi 4 novembre, à des personnes âgées domiciliées au fond de Rivière-Salée. Dans un communiqué, le procureur de la République évoque les faits.

Armé

Vers 20h40 ce soir-là, une patrouille intervient chez un couple qui habite rue Lafayette, pas loin de l'école Jacques-Trouillot. Un homme de 84 ans, atteint de la maladie d'Alzheimer, et une femme de 73 ans. Selon les indications données par celle-ci, "un individu encagoulé, ganté et porteur d’une arme de poing [s'est] introduit dans leur domicile vers 20h30, relate Yves Dupas. L’agresseur [a] porté des coups, probablement au moyen de l’arme de poing, au niveau du visage du mari, tout en demandant aux victimes de lui révéler le lieu où ils entreposaient leur argent."

Coups et menaces

L'épouse s'interpose pour tenter de protéger son mari, continue le procureur. Elle est à son tour victime de coups, étant traînée au sol jusqu’au salon. L'agresseur lui réclame à nouveau de l’argent, "en la menaçant de tirer une balle dans la tête de son mari si elle ne s’exécutait pas". L’auteur avait manifestement observé le couple avant de pénétrer dans l’habitation, signale encore Yves Dupas : il rappelle à la septuagénaire "qu’elle détenait une tablette numérique, quelques minutes auparavant". Elle la lui remet, il s'enfuit.

Hospitalisés

Les deux habitants sont évacués vers le Médipôle. "Il ressort de l’examen médical, rapporte le procureur, que l’homme présentait des plaies au niveau de l’arcade sourcilière et du menton, ainsi qu’un traumatisme crânien associé à un hématome sous-dural, justifiant une surveillance hospitalière et une incapacité totale de travail d’une durée de dix jours."

Traumatisme

Sa femme, elle, présentait "de multiples contusions avec hématomes au niveau des mains, des bras et du genou, justifiant une incapacité totale de travail de trois jours. En outre, le médecin légiste constatait chez la victime un état d’anxiété post-traumatique découlant d’un stress majeur au moment des faits."

À ce stade, "l’enquête se poursuit afin d’identifier et d’interpeller l’auteur présumé de ces faits, d’une gravité certaine, commis au préjudice de deux personnes âgées vulnérables, ayant généré un traumatisme très important". Des "faits de nature criminelle punis de la peine de vingt ans de réclusion".