Si les réseaux sociaux peuvent être un lieu d'information, ce sont aussi des nids à fausses rumeurs. La médiathèque de Rivière-Salée en a fait son cheval de bataille chaque mercredi.
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Fake news, rumeur, théorie du complot ou encore deep fake, elles ont un point commun, être des informations truquées. La médiathèque de Rivière-Salée à Nouméa propose chaque mercredi après-midi de les décrypter en ateliers. L’objectif, apprendre aux jeunes à repérer les fake news pour ne pas croire tout ce qu’ils voient sur internet.
Le reportage de Martine Nollet à écouter ici
II faut déjà voir sur quel site on se trouve. Si par exemple on lit une information sur le Gorafi (une parodie du quotidien Le Figaro), on sait de base que c'est une fausse information. N'importe quel réseau, que ce soit Facebook, Twitter,Tik Tok et même Youtube il faut savoir d'où vient l'information.
- Guillaume Hervouët, médiateur culturel
Des sites pour vérifier l'info
Pour lutter contre les informations truquées, des sites ont été créés pour vérifier la véracité des faits et repérer les canulars.Le principal, c'est Hoaxbuster.com. On apprend tout de suite si l'info est vraie ou pas. Prenez aussi une image, enregistrez-la sur votre ordinateur et faite ensuite une recherche avec Google Images. Vous allez voir si cette image n'a pas déjà été utilisée ailleurs ou si elle a été modifiée. Il faut faire attention à tout.
- Guillaume Hervouët
De simples techniques de repérage
Les petits détectives en herbes de l'atelier ont bien pris en compte les conseils du médiateur culturel. Certains connaissaient déjà quelques techniques de repérage pour décrypter les fausses infos des vraies. "En allant voir d'où elle vient, qui l'a postée et par qui l'information est arrivée" confie un jeune homme.Le reportage de Martine Nollet à écouter ici
La chasse aux fake news