Ils ont planté un badamier et enterré une capsule temporaire dans la cour du collège Jean-Mariotti. Destinée à être déterrée dans cinquante ans, elle contient des messages déposés par des élèves, des enseignants, des agents et des parents pour marquer cinquante ans d'histoire. Celle de cet établissement scolaire ouvert en septembre 1973, premier collège public de Nouvelle-Caldonie, au sens où on l'entend aujourd'hui.
"Il y a quelque chose de familial dans cet établissement"
Appelé collège de l'Anse-Vata, il est alors une annexe du lycée La Pérouse et accueille 375 élèves. Ils sont plus de 1 000 à la rentrée 1974. Pas loin de 1 500 en 1975, 975 en 1987, environ 800 actuellement. Ce vendredi 6 octobre, ils se sont mêlés à d'anciens collégiens et enseignants. Spectacles, défilé, témoignages étaient au programme. Maria Roestram se souvient des parties de volley le midi, des chemins empruntés pour sécher les cours “le vendredi, à la fin de l’année, quand il n’y avait presque plus cours bien sûr”.
Un timbre édité à l'occasion
Linda Ma-Kim, elle, est revenue pour enseigner le français. Depuis vingt ans. "Il y a quelque chose de familial dans cet établissement", témoigne-t-elle en repensant aux élèves devenus parents de collégiens.
C'est en 1976 que l'établissement a été baptisé Jean-Mariotti, un an après la mort de l'écrivain calédonien, fils d'un bagnard arrivé de Corse en 1897. Son visage a été dessiné sur un timbre édité à l'occasion des 50 ans du collège.