Il n’y aura pas cours jusqu'à nouvel ordre au collège Sainte-Marie de Païta, a décidé la Direction diocésaine de l'enseignement catholique qui gère l'établissement: il a subi cette nuit un incendie qui a entièrement détruit trois salles de technologie et les bureaux de la vie scolaire.
•
Les pompiers de Païta ont maîtrisé le feu en moins d'une heure. Mais le collège Sainte-Marie, situé à l’entrée Sud de Païta, a payé un lourd tribut à l'incendie qui s’est déclaré vers une heure du matin, dans la nuit de samedi à dimanche.
Le reportage d'Olivier Jonemann et Sylvie Hmeun.
Dumbéa-sur-Mer et Thio
Il y condamne le feu qui a détruit plusieurs salles de l'établissement catholique. «Ces événements, très graves, ne doivent pas être banalisés. Les jours précédents, un local du collège de Dumbéa-sur-Mer a été incendié. Un personnel enseignant du collège de Thio a fait l’objet d’une tentative d’agression», révèle le gouvernement.
«Conséquences dramatiques»
«Incendier les établissements scolaires, agresser le personnel, c’est toucher au système de l’Éducation où se bâtissent nos valeurs qui fondent notre citoyenneté et le vivre ensemble», exprime le communiqué. «À travers ces actes irresponsables, c’est toute la communauté éducative qui est touchée et les conséquences sont dramatiques. Les élèves sont privés de leur établissement, les enseignants se sentent en insécurité, alors que la sérénité doit être de mise en cette période d’examens.»
«Conditions d'accueil et de sécurité pas réunies»
«La vie scolaire a été totalement détruite ainsi que trois salles de technologie», décrit la Ddec, Direction diocésaine de l'enseignement catholique, qui est venue constater les dégâts tôt ce matin. «Les conditions d'accueil et de sécurité n'étant pas réunies», le collège «est fermé jusqu'à nouvel ordre».Le reportage d'Olivier Jonemann et Sylvie Hmeun.
Epreuves orales du brevet maintenues
Les familles des 445 élèves sont invitées à garder leur(s) enfant(s) et à rester à l'écoute des médias. En revanche, «l'équipe pédagogique et éducative est attendue lundi matin aux horaires habituels d'ouverture» et les épreuves orales du brevet, prévues mercredi matin, sont maintenues. «La direction de l'établissement contactera chaque élève concerné pour informer des dispositions particulières prises pour la passation de cette épreuve», précise la Ddec. Les examens, qui concernent une centaines de collégiens, devraient avoir lieu dans l'un des autres établissements privés de Païta.Héritage
C'est bien la piste du feu intentionnel qui est suivie par l'enquête de gendarmerie, avec déplacement sur place de sa brigade criminelle. La Ddec «condamne fermement ces actes et déplore la mise à mal de la scolarité de nos élèves». Sainte-Marie représente le plus ancien des trois collèges de la commune de Païta. Héritage de l'implantation mariste et d'une véritable cité scolaire catholique, il a connu ses débuts en tant qu'école il y a plus d'un siècle. Aujourd'hui, le collège est encadré par le lycée général Apollinaire-Anova, le lycée professionnel Marcellin-Champagnat, l'école maternelle et primaire Luc-Amoura, ainsi que plusieurs internats.Le gouvernement réagit
«À la demande de la Ddec, les deux collèges publics de Païta vont apporter toute l’aide nécessaire aux élèves et aux enseignants du collège Sainte-Marie. La cellule de soutien et d’écoute psychologique du vice-rectorat est activée pour compléter ce dispositif de solidarité», annonce le gouvernement dans un communiqué diffusé ce dimanche après-midi.Dumbéa-sur-Mer et Thio
Il y condamne le feu qui a détruit plusieurs salles de l'établissement catholique. «Ces événements, très graves, ne doivent pas être banalisés. Les jours précédents, un local du collège de Dumbéa-sur-Mer a été incendié. Un personnel enseignant du collège de Thio a fait l’objet d’une tentative d’agression», révèle le gouvernement.
«Conséquences dramatiques»
«Incendier les établissements scolaires, agresser le personnel, c’est toucher au système de l’Éducation où se bâtissent nos valeurs qui fondent notre citoyenneté et le vivre ensemble», exprime le communiqué. «À travers ces actes irresponsables, c’est toute la communauté éducative qui est touchée et les conséquences sont dramatiques. Les élèves sont privés de leur établissement, les enseignants se sentent en insécurité, alors que la sérénité doit être de mise en cette période d’examens.»