Les faits qui leurs sont reprochés se sont déroulés à Païta entre le 13 mai et le 26 juin derniers. Il s'agit de violences sur des gendarmes avec armes à feu, bombes d'artifice pyrotechniques et cocktails Molotov.
Lors de sa garde à vue, le tireur présumé placé en détention provisoire a reconnu avoir volé huit cartons de bombes d’artifices pyrotechniques, et les avoir utilisées à plusieurs reprises au cours des deux semaines précédentes contre les forces de l’ordre. Il a également fait usage d’une arme.
Faits "extrêmement graves"
Ce lundi matin leur avocat Stéphane Bonomo, qui a demandé le renvoi, a fait valoir un dossier volumineux dont il a pris connaissance la veille. Il a également demandé que l'un des prévenus placé en détention provisoire soit placé sous contrôle judiciaire, à l'instar des deux autres, en présentant une attestation d'hébergement à Koutio. Maître Bonomo a aussi assuré que toutes les armes et explosifs avaient été saisis, et qu'il était donc impossible pour ses clients de récidiver.
La susbtitut du procureur représentant le ministère public, Lucie Delage, a rappelé que le parquet avait demandé la détention provisoire pour les trois prévenus car les faits qui leurs sont reprochés sont "extrêmement graves". Après délibéré, le renvoi a été prononcé au 9 août prochain, et l'un des prévenus reste en prison en attendant son jugement.
Les deux autres hommes, poursuivis notamment pour participation à un groupement formé en vue de la préparation d’actes de violences ou de dégradations, et détention non autorisée d’armes et d’explosifs, demeurent placés sous contrôle judiciaire.