VIDÉO. A Poya, les dépotoirs sont amenés à fermer, les habitudes à changer

Campagne de sensibilisation au tri des déchets à Poya ©Camille Mosnier et Brice Bachon / NC la 1ère
En janvier, les huit dépotoirs sauvages de Poya vont fermer pour laisser place à un centre de tri et de transfert des déchets. Une campagne d'information a débuté pour expliquer aux habitants qu'ils devront changer leurs habitudes et payer une redevance.

"C’est beaucoup pollué ici, donc ça fait du bien d’entendre un peu parler du ramassage des déchets et du recyclage." C'est Nora Népwé-Eru, 10 ans, habitante de Gohapin, qui le dit. Ce mercredi, avec d'autres élèves, elle a assisté à une journée de sensibilisation organisée par la mairie, la province Nord et Trecodec, qui organise la collecte des déchets. Notamment via "des points de ramassage des batteries, des huiles, des pneus, et de tous les déchets réglementés", explique Morman Netea, gestionnaire déchets chez Trecodec. 

Les dépotoirs ne seront plus tolérés car trop nocifs pour l’environnement.

Nadleen Kardi, référente gestion des déchets à la mairie de Poya

L'objectif de ces campagnes d'information programmées tout le mois d'octobre : expliquer à la population qu'à partir de janvier, il faudra changer les habitudes et payer une redevance. Les huit dépotoirs sauvages de la commune vont fermer. "Ils ne seront plus tolérés car trop nocifs pour l’environnement", souligne Nadleen Kardi, référente gestion des déchets à la mairie de Poya.     

"Pour notre santé"

Tous les déchets passeront par un centre de tri et de transfert installé à la place d'un des dépotoirs. Une nouvelle organisation qui nécessitera la contribution des habitants. Y compris financièrement. Sylvia Porin-Pourea et Anne-Marie Borekaou se disent favorables. "Pour l'avenir de nos enfants." "Pour notre santé."

Poya est la première commune de la zone de Voh-Koné-Pouembout-Poya à se doter d'un centre de tri et de transfert. Coût de l'installation : 137 millions de francs.