La sécurité sanitaire débute avant l’embarquement sur le Prony express, à Nouméa. Gel sur les mains et nombre de places réduit dans la cabine. La protection des personnels, y compris sur les temps de trajet, est la priorité du moment.
Vaccination trois jours par semaine
Sur le site du Grand sud, le gymnase proche de la base-vie a été transformé en centre de vaccination. Il est ouvert trois jours par semaine, pour les presque 1 200 salariés de Prony Resources, et autant de sous-traitants.
Comme partout ailleurs, les volontaires répondent à un questionnaire et s’entretiennent avec un médecin, puis ils reçoivent leur injection. La première dose, pour la majorité des travailleurs présents ce matin du mercredi 29 septembre. Comme ce salarié, qui a tranché entre ses inquiétudes au sujet du vaccin et la nécessité de préserver son emploi.
Plus de cent cas
A ce stade, 109 cas positifs ont été détectés sur le site industriel, dont une grande majorité a guéri. Depuis le 16 septembre, 300 injections ont été réalisées ici. L’objectif est de rassurer sur la capacité de l’entreprise à maintenir un site sécurisé sur le plan sanitaire.
Dépistage régulier
La direction de Prony Resources recommande aussi les tests, une fois par semaine. Ce dépistage régulier permet à la cellule de crise de suivre l’évolution de la pandémie sur le site. Un site sécurisé.
Exemple à la cantine, avec un chemin d’accès et une distanciation clairement affichée. Les restaurants peuvent accueillir 454 personnes en temps normal, la jauge a été réduite à 110 en période de crise.
Un reportage d'Erik Dufour et Nicolas Fasquel :
A noter que l'entreprise a commencé à livrer en tribu du matériel en lien avec la crise Covid : 3 000 grands flacons de gel grand format, six mille boîtes de cinquante masques, 36 modems 4G pour une connexion internet et des affiches rappelant les gestes barrières.
"Cette opération a pour objectif de lutter contre la propagation du virus mais également de lutter contre le décrochage scolaire des lycéens et étudiants", assure Prony Resources dans un communiqué. Ces équipements seront mis à disposition des conseils de chefferie et disposés dans les lieux de rassemblement, ajoute-t-il, douze tribus du Sud sont concernées.