Violences verbales : l’USTKE se mobilise devant la province Sud

Rassemblés devant la "Maison bleue" à Nouméa, une quinzaine de personnes dénoncent des faits de violences verbales.
Une quinzaine de militants de l’USTKE proteste contre les méthodes d’un ancien élu de la province Sud qui aurait "agressé" verbalement des agents.

Postés devant la "Maison bleue" à Nouméa, des militants USTKE dénoncent les violences verbales qu’auraient subi trois agents de la direction provinciale de l’Emploi et du logement. Ces faits, datant du 23 février dernier, mettent en cause un ancien élu Caledonie ensemble, actuellement agent à la DEL. 

"Les relations se sont empirées" 

"Deux de nos camarades ont été agressés par un [ex] élu qui est actuellement en poste à la direction de l’Emploi et du logement. Après plusieurs rencontres, rien n’a changé. Les relations se sont mêmes empirées et on voudrait dénoncer les mauvais management de la DEL dans cette affaire", explique Loulou Welepane, secrétaire général de la section STKE à la province Sud. Toujours selon les protestataires, l'attitude de l'incriminé aurait conduit l'un de leurs camarades à quitter ses fonctions, après vingt ans de service.

Des faits déjà sanctionnés 

Contactée, l’institution assure que l’agent en question a été sanctionné d’un avertissement. La province Sud affirme également que les syndicats ont été reçus dès lundi par le secrétaire général et la direction des Ressources humaines qui "ne peut sanctionner deux fois le même agent pour les mêmes faits". Cette situation aurait conduit seulement "trois grévistes" de la province à soutenir le mouvement de contestation aujourd'hui.