En septembre dernier, l’île Ouen a commencé à être débarrassée de ses pinus. Ces pins des Caraïbes devenus envahissants, et franchement trop sensibles aux feux de brousse. Aujourd’hui, lundi 3 avril, c’est un peu l’étape suivante qui a été mise en lumière. La tribu de Ouara a reçu la visite de nombreux officiels venus inaugurer une pépinière de reboisement.
Un équipement financé, jusque dans le Grand Sud, par l’Union européenne. Plus précisément le dixième Fonds européen de développement, ou Fed, et son programme Intègre. Ce qui signifie « Initiative des territoires pour la gestion régionale de l’environnement ». Voilà qui explique la présence de Stefano Manservisi, le directeur général de la Coopération internationale et du développement à l’Union européenne, actuellement en mission dans le Pacifique.
Confiée à une habitante
Au-delà des sigles et des intitulés complexes, la pépinière doit permettre une action très concrète : produire des graines qui serviront à revégétaliser le sol dégradé de l’île Ouen. Des graines d’espèces collectées sur place comme le santal, le gaïac, mais aussi cet arbuste microendémique appelé Mezoneuron ouenensis.
Une habitante a été chargée de gérer cette pépinière. Marguerite Combo a été recrutée comme stagiaire Ppic par la province Sud. Cet aménagement léger naît en effet de la réflexion entre l’institution et le comité de gestion de l’île Ouen. Avec financement de l’Europe. Plus de précisions sur le sujet au journal télévisé.