32.000 dollars pour le cours de référence du nickel pur en début de semaine. Un niveau de prix qui augurait bien d’une nouvelle année de transition énergétique favorable aux métaux, avant de voir le nickel reculer fortement en milieu de semaine, avant de se reprendre vendredi.
Le prix du nickel a baissé sur la Bourse des métaux de Londres (LME), lesté par une production de ferronickel et de NPI (classe 2) qui se maintient alors que la demande venant de Chine, important pays consommateur de métaux, décline avec la nouvelle vague épidémique de Covid-19.
Un analyste de Commerzbank cité par l’AFP, a estimé que le marché des métaux industriels s'attend à un "refroidissement de la demande en Chine, du moins à court terme", ce qui explique probablement les à-coups des prix du nickel.
La Chine, grande consommatrice de métaux industriels, est en effet en proie à une forte vague de contamination au Covid-19 après avoir brusquement assoupli ses restrictions sanitaires, ce qui pèse directement sur sa croissance et donc sa demande en métaux.
Enfin, la masse salariale du secteur privé aux États-Unis a augmenté bien plus que prévu, alors que "Le secteur manufacturier américain s'est contracté pour un deuxième mois consécutif en décembre", a indiqué le négociant Marex à Londres.
Mais pour Carsten Fritsh, de Commerzbank, les investisseurs restent "confiants dans une reprise économique prononcée" une fois la vague d'épidémies passée, ce qui devrait porter le marché des métaux de base.
A la clôture des échanges, vendredi au LME, la tonne de nickel (classe 1) pour livraison dans trois mois s'échangeait à 28.824 dollars (+3,28%), contre 30.003 dollars à la clôture sept jours plus tôt, soit une baisse hebdomadaire de 4 %.
Le prix du ferronickel, produit par la SLN et KNS en Nouvelle-Calédonie, se situe entre 18.000 et 20.000 dollars la tonne, selon un analyste londonien du LME.