Nouvelle-Calédonie Tourisme Point Sud a dévoilé les résultats du tourisme pour 2019. La tendance est à la hausse. Depuis 2013 par exemple, les Néo-Zélandais ont augmenté leur fréquentation de plus de 73%.
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Pas besoin de grands discours, les courbes sont éloquentes.
Si depuis 2013, le nombre de croisiéristes est en baisse, celui des touristes augmente. Il atteint aujourd'hui 126 607 visiteurs, un record, loin d'être un boom. Des chiffres encourageants selon le NCTPS ; des chiffres confirmés par certains professionnels.
"Je pense que les perspectives sont bonnes malgré le virus que tout le monde connaît aujourd'hui. On ne connaît pas encore les impacts mais je pense que le tourisme va de mieux en mieux en Calédonie et qu'on a une manière de se marqueter qui s'améliore d'années en années" explique Savina Creugnet, hôtelière à Ouvéa.
La raison ? La conjoncture ou bien le serpent de mer du manque de liaisons aériennes : le ciel calédonien reste fermé.
"Faire venir les gens, ça nécessite aussi des lignes aériennes, donc là, on est bien embêtés alors notre président de région, Monsieur Jacques Lalié, parle d'un aéroport international à Lifou et d'un projet avec un Airbus; on peut crier contre ça mais qu'est ce qu'on fait les autres?" indique René Pierre, hôtelier à Ouvéa.
" La priorité, c'est d'essayer de maintenir la bonne fréquentation, on a pas mal de challenges devant nous avec notamment un budget en réduction et un coronavirus qui reste très actif. Le Japon va être affecté par les jeux olympiques et l'Australie pousse à maintenir le nombre de touristes chez eux, puisqu'ils ont eu énormément de feux" explique Jean-Marc Mocellin, directeur général de NCTPS.
Avec un budget en baisse de 16%, les objectifs avancés relèvent presque du pari.
Le reportage d'Isabelle Braouet et Michel Bouilliez.
Si depuis 2013, le nombre de croisiéristes est en baisse, celui des touristes augmente. Il atteint aujourd'hui 126 607 visiteurs, un record, loin d'être un boom. Des chiffres encourageants selon le NCTPS ; des chiffres confirmés par certains professionnels.
"Je pense que les perspectives sont bonnes malgré le virus que tout le monde connaît aujourd'hui. On ne connaît pas encore les impacts mais je pense que le tourisme va de mieux en mieux en Calédonie et qu'on a une manière de se marqueter qui s'améliore d'années en années" explique Savina Creugnet, hôtelière à Ouvéa.
Le problème des liaisons aériennes
Ce sont les marchés néo-zélandais et australiens qui connaissent la plus forte augmentation en sept ans. À signaler que le segment "autres touristes", en provenance notamment d'Amérique du Nord ou encore de Chine, est en baisse.La raison ? La conjoncture ou bien le serpent de mer du manque de liaisons aériennes : le ciel calédonien reste fermé.
"Faire venir les gens, ça nécessite aussi des lignes aériennes, donc là, on est bien embêtés alors notre président de région, Monsieur Jacques Lalié, parle d'un aéroport international à Lifou et d'un projet avec un Airbus; on peut crier contre ça mais qu'est ce qu'on fait les autres?" indique René Pierre, hôtelier à Ouvéa.
"Maintenir une bonne fréquentation"
Les touristes qui débarquent visent des séjours de loisirs, à plus de 57%. Le business quant à lui reste une niche, mais de moins en moins attirante. En revanche, l'ensemble du secteur est extrêmement profitable, l'an dernier, les recettes ont atteint plus de 28 milliards de francs. Mais les perspectives pour 2020 sont moins réjouissantes." La priorité, c'est d'essayer de maintenir la bonne fréquentation, on a pas mal de challenges devant nous avec notamment un budget en réduction et un coronavirus qui reste très actif. Le Japon va être affecté par les jeux olympiques et l'Australie pousse à maintenir le nombre de touristes chez eux, puisqu'ils ont eu énormément de feux" explique Jean-Marc Mocellin, directeur général de NCTPS.
Avec un budget en baisse de 16%, les objectifs avancés relèvent presque du pari.
Le reportage d'Isabelle Braouet et Michel Bouilliez.