Quelle est la bonne date pour fêter l'Epiphanie ?

Après le débat bûche glacée ou pâtissière de Noël, le débat petit comité ou grosse fête du nouvel an, place ce week-end à celui sur l'Epiphanie : 6 janvier ou premier dimanche après le nouvel an ? Et si la réponse, « peu importe, tant qu’on mange de la galette » ne vous satisfait pas, voici quelques éléments de réponses.

Vous n'échapperez sans doute pas à la galette des rois ce week-end. Mais savez-vous ce que l'on fête à l'Epiphanie et pourquoi à cette date ?

Fêtes païennes

Selon l'Eglise catholique, la date de l'Epiphanie est fixée au 6 janvier, soit douze jours après Noël. Pourquoi douze jours ? Pour établir cette date, l'institution s'est inspirée des fêtes païennes de célébration du solstice d'hiver du calendrier lunaire, calendrier qui a douze jours d'écart avec le calendrier solaire.

Lumière de Jésus

Quel rapport entre le solstice et les rois mages ? Au départ, l'Epiphanie, célébrait, en même temps, les premières apparitions publiques de Jésus, l'adoration des rois mages, le baptême, les noces de Cana ou, formulé autrement, l'avènement de la lumière divine incarnée en Jésus.

Ce n'est que par la suite, en Occident, que l'Epiphanie s'est concentrée sur la visite des rois mages à Marie, douze jours après son accouchement.

Tout le monde a raison

Mais qu'en est-il de la date du premier dimanche après le nouvel an ? En fait, elle est tout aussi valable, en France en tout cas, et ce depuis 1802. Cette année-là, il est décidé, dans un traité entre Napoléon et le Vatican, que l'Epiphanie n'est plus un jour férié. Elle sera donc célébrée par l'Eglise le dimanche le plus proche de cette date, soit le premier dimanche après le nouvel an.

Au final, 6 janvier ou pas, tout le monde a à peu près raison et on retiendra que cette fête est avant tout un moment de partage avec sa famille, ses amis. Épiphanie...