La thématique mondiale de réutilisation du plastique s'exporte sur le territoire, alors que les institutions souhaitent en améliorer le recyclage. Même si pour l’heure sur 9600 tonnes de résidus générés, seulement soixante-quatre sont collectés dans le but d’être revalorisés.
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C’est sous forme de flocons qu’est transformé le plastique, qui devient pour une entreprise Calédonienne une véritable matière première. « Une des matières principales des déchets plastiques en Nouvelle-Calédonie, c’est le fil de palette qui est notre élément de prédilection. Il y a aussi les emballages en Polyéthylène ou en polypropylène », révèle Paul Liegard, directeur général de la société Ecopavement. Au cœur de l’entreprise, six tonnes de plastique sont récupérées par mois, issues principalement des industriels locaux.
Un subtil assemblage de plastique, de scorie et de colorants chauffé à 200 °C, qui permet de confectionner des dalles contenant 2kg de plastique. Grâce à sa machine pilote, les professionnels de la société locale peuvent produire jusqu’à trois mille dalles par mois. Chargement du moule, pressage et cycle de refroidissement, la pièce finale obtenue à partir de ce mélange peut durer plus d’une vingtaine d’années.
Du côté des institutions Calédoniennes, la réutilisation de ces résidus est un objectif majeur, afin de favoriser une économie plus circulaire. L’occasion également de réduire l’exportation de plastique et d’éviter au passage au maximum l’enfouissement de la matière dans les sols. « Aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie ce dont on a besoin c’est d’arriver à structurer une filière, c’est-à-dire que l’on puisse avoir des personnes qui soient des collecteurs et que d’autres puissent assurer le recyclage. On a également besoin de citoyens et de consommateurs qui sont au fait de ce que l’on attend d’eux et qui comprennent ce qui se recycle ou non sur le territoire et comment il convient de traiter ces déchets », assure Karine Lambert, directrice de l’environnement à la Province Sud.
À terme, l’ambition environnementale de la Nouvelle-Calédonie serait de réduire de 15% la totalité de ses résidus, à l’horizon 2030.
Le reportage de Lizzie Carboni et José Solia
Un subtil assemblage de plastique, de scorie et de colorants chauffé à 200 °C, qui permet de confectionner des dalles contenant 2kg de plastique. Grâce à sa machine pilote, les professionnels de la société locale peuvent produire jusqu’à trois mille dalles par mois. Chargement du moule, pressage et cycle de refroidissement, la pièce finale obtenue à partir de ce mélange peut durer plus d’une vingtaine d’années.
Éviter l'enfouissement
Du côté des institutions Calédoniennes, la réutilisation de ces résidus est un objectif majeur, afin de favoriser une économie plus circulaire. L’occasion également de réduire l’exportation de plastique et d’éviter au passage au maximum l’enfouissement de la matière dans les sols. « Aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie ce dont on a besoin c’est d’arriver à structurer une filière, c’est-à-dire que l’on puisse avoir des personnes qui soient des collecteurs et que d’autres puissent assurer le recyclage. On a également besoin de citoyens et de consommateurs qui sont au fait de ce que l’on attend d’eux et qui comprennent ce qui se recycle ou non sur le territoire et comment il convient de traiter ces déchets », assure Karine Lambert, directrice de l’environnement à la Province Sud.
À terme, l’ambition environnementale de la Nouvelle-Calédonie serait de réduire de 15% la totalité de ses résidus, à l’horizon 2030.
Le reportage de Lizzie Carboni et José Solia