A l'annonce des résultats de la seconde consultation référendaire, les personnalités locales ont affirmé de concert, leur volonté de poursuivre le dialogue, dans la sortie de l'accord de Nouméa.
Appeler au calme
"
Je regrette le climat de tension qui a eu lieu aujourd'hui", a assuré Sonia Backès de l'Avenir en confiance. La présidente de la province Sud a en revanche "
appelé au calme et à ce que les choses se passent le mieux possible", évoquant le dialogue nécessaire entre les acteurs locaux.
Poursuivre le dialogue
"
C'est par le dialogue, que l'on va se sortir du statu-quo ici, mais aussi avec l'Etat", a assuré de son côté Charles Washetine de l'Union Nationale pour l'Indépendance.
Redondance
Un second référendum qui "
montre à nouveau le clivage profond qui sépare la population calédonienne sur cette question fondamentale de l'indépendance", ajoute Thierry Santa, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Troisième référendum
De son côté, Roch Wamytan de l'UC-FLNKS et Nationalistes l'a à nouveau affirmé ce dimanche soir, "
Nous sommes dans un déroulé qui remonte à une trentaine d'années et n
ous irons jusqu'au 3e référendum. Nous n'avons pas d'hésitation à le dire".
Table du dialogue
Une "
erreur de demander l'organisation de ce deuxième référendum" affirme de son côté Philippe Michel de Calédonie Ensemble. Poursuivant que "
les résultats de ce soir le prouvent". Il a invité l'ensemble des acteurs locaux à "
s'asseoir à la table du dialogue".
Pas de deuil du référendum
Pour Bilo Railati du Parti Travailliste, "
le peuple kanak ne fera jamais le deuil de son indépendance. Dans sa logique, il existe un référendum, parce qu'il y a un peuple colonisé".