«Voulez-vous que Bougainville accède à une plus grande autonomie ou à l'indépendance ?» C’est la question posée à près de 207 000 électeurs, appelés aux urnes à partir d’aujourd’hui pour se prononcer sur l’avenir du petit archipel de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ce référendum prévu du 23 novembre au 7 décembre découle de l’accord qui avait suivi la guerre civile en 2001.
Vers une nouvelle nation ?
Après débat au parlement de PNG et vote sur sa ratification, il pourrait entraîner la naissance du 194e pays reconnu par les Nations-Unies. Et susciter une poussée d’influence parmi les puissances régionales. En plus de l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l'ONU sont intervenues pour fournir une assistance financière et organisationnelle au référendum. De plus loin et sur fond de combat idéologique dans la région, les États-Unis et la Chine suivent attentivement l’évolution de la situation.