Référendum : « Les Loyalistes » lancent un projet participatif

Le front loyaliste appelle les Calédoniens à prendre part au projet de société porté dans le cadre du référendum du 4 octobre. Ils pourront apporter leur contribution sur des sujets divers de la vie quotidienne, via Internet.
C’est la pièce du puzzle qui manquait au projet des loyalistes : l’avis des Calédoniens. Ces derniers pourront prochainement s’exprimer par l’intermédiaire d’un site internet dédié, sur de nombreuses thématiques « touchant le quotidien des Calédoniens », telles que la place des femmes, la coutume, la transition écologique et le développement durable, ou encore le système éducatif…
 

30 ans de gestation 

L’ambition des « Loyalistes » est de consolider un projet de société à l’approche du référendum. Un projet qui, selon eux, « a mis 30 ans à se construire ». 
« L’intérêt de cette démarche c’est aussi de faire émerger d’autres réalités, des thématiques que nous, nous avons identifiées mais qui ne parlent peut-être pas forcément aux gens », précise Naïa Wateou, membre des Loyalistes.  

L’intérêt, c’est de venir affiner ce contour du projet, le rendre plus humain, lui donner du sens, du cœur.

Naïa Wateou, membre des Loyalistes

Naïa Wateou, membre des Loyalistes

« Se sentir bien dans son pays »

Parmi l’ensemble des thématiques proposées : celle de l’identité calédonienne, qui selon les loyalistes « est d’abord un sentiment d’appartenance ». « Etre Calédonien au quotidien, ce n’est pas qu’une question d’identité, c’est aussi être bien dans un pays et se sentir bien, estime Naïa Wateou, membre des Loyalistes. C’est de savoir que vous avez un système éducatif qui vous permet de faire ce que vous avez envie de faire, qui vous donne un niveau d’accès à l’ensemble des savoirs, on ne fait pas de différences ». 
Dès le 24 août, Les loyalistes entameront une tournée sur l’ensemble du territoire, de la Grande Terre aux Iles Loyauté, pour rencontrer tous les Calédoniens et entendre leurs souhaits, pour le projet d’une Nouvelle-Calédonie française.

Le reportage de Lizzie Carboni et Christian Favennec 
©nouvellecaledonie