Les élus du groupe Les Républicains Calédoniens ont déposé ce mercredi après-midi un projet de délibération fixant la date de la consultation de sortie de l’Accord de Nouméa. Ils proposent que le référendum ait lieu le 7 octobre 2018.
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Les Calédoniens sont dans l’incertitude, il faut leur donner des réponses pour relancer la confiance, et notamment celle des investisseurs. C’est l’une des raisons qui poussent le groupe les Républicains Calédoniens à fixer dès maintenant la date de la consultation de 2018. Et puis c’est aux élus calédoniens à prendre la main, car si cette date n’est pas fixée rapidement, c’est l’Etat qui le fera. Ecoutez Sonia Backès, chef de groupe Les Républicains Calédoniens au Congrès.
Si le bureau du Congrès inscrit ce projet de délibération à l’ordre du jour, il pourrait être débattu en séance en novembre ou en décembre. Pour être adopté, il devra recueillir les votes des 3 /5ème des élus. Fixer ainsi la date devrait aussi permettre selon les Républicains Calédoniens de bien cadrer la question du référendum. Et d’éviter ainsi les velléités selon eux de certains de modifier la Constitution pour modifier la question.
Le groupe ne veut clairement pas de hypothèses évoquées par l’ancien Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas sur un état fédéré ou un état associé. La seule question prévue par l’Accord de Nouméa, rappellent les Républicains Calédoniens, c’est sur l’accession ou non à la pleine souveraineté.
Si le bureau du Congrès inscrit ce projet de délibération à l’ordre du jour, il pourrait être débattu en séance en novembre ou en décembre. Pour être adopté, il devra recueillir les votes des 3 /5ème des élus. Fixer ainsi la date devrait aussi permettre selon les Républicains Calédoniens de bien cadrer la question du référendum. Et d’éviter ainsi les velléités selon eux de certains de modifier la Constitution pour modifier la question.
Le groupe ne veut clairement pas de hypothèses évoquées par l’ancien Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas sur un état fédéré ou un état associé. La seule question prévue par l’Accord de Nouméa, rappellent les Républicains Calédoniens, c’est sur l’accession ou non à la pleine souveraineté.