Le parti présidentiel sauve la mise en Nouvelle-Calédonie. La liste portée par Valérie Hayer, du parti Renaissance, arrive en tête du suffrage avec 28,64 % des voix. Derrière elle, se trouve Jordan Bardella du parti d'extrême droite Rassemblement national avec 21,71 % des voix et Marion Maréchal, du parti Reconquête, la formation politique d'extrême droite d'Eric Zemmour, avec 16,01 % des voix.
Plus loin, François-Xavier Bellamy, du parti les Républicains, se trouve en quatrième position, avec 12,66 % des voix et enfin, Raphaël Gulscksman, du parti Socialiste, avec seulement 4,17 %.
Les résultats officiels sont tombés lundi midi (heure calédonienne) pour la Nouvelle-Calédonie. Ils confirment ceux déjà annoncés : le parti Renaissance est en tête, mené par Valérie Hayer avec 28,64 % des suffrages exprimés, 21,71 % pour le Rassemblement national de Jordan Bardella et enfin 16,01 % pour Marion Maréchal du parti Reconquête.
Taux d'abstention record
Le taux d'abstention est de 86, 87 % sur le territoire pour les élections européennes. En 2019, il était de 80,8 %.
Sur les 222 683 personnes appelées à voter, seulement 29 234 personnes se sont rendues aux urnes. Du fait de la crise actuelle, ce scrutin n’était pas comme les autres, ce dimanche. Placé sous haute surveillance, un important dispositif de gendarmes et de policiers a été déployé aux abords des 76 sites où étaient regroupés les 272 bureaux de vote.
Estimation sur l'ensemble du territoire français
Les résultats de Nouvelle-Calédonie sont différents de ceux de l'ensemble du territoire français. Selon l'estimation de l'institut de sondage Ipsos lundi matin (heure calédonienne), le Rassemblement national de Jordan Bordella réalise un score historique de 31,5 %, le camp présidentiel Renaissance est en deuxième position avec 14,5 % des voix et enfin, le parti socialiste avec 14 % des voix.
Jamais un parti d'extrême droite n'avait atteint un tel score lors d'une élection en France. La liste du Rassemblement national, dirigée par Jordan Bardella, arrive donc largement en tête. Un résultat qui a poussé Emmanuel Macron à prendre la parole et faire cette annonce choc : le chef de l’Etat dissout l’Assemblée nationale et convoque de nouvelles élections législatives le 30 juin et le 7 juillet.