Océanie, Europe, Amérique et Afrique… Le président du Congrès a multiplié les déplacements depuis son élection au perchoir. A Paris, il a plaidé en faveur des subventions directes de l’Etat pour financer des projets locaux.
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4 continents et des sujets tous azimuts. Roch Wamytan a joué les ambassadeurs de la Nouvelle-Calédonie ces dernières semaines. A New York, avec le comité de décolonisation des Nations Unis, il a évoqué la tenue du prochain référendum. Le président du Congrès a spécialement insisté sur la procédure d’établissement de la liste électorale, en déplorant que plusieurs milliers de personnes n’aient pas pu voter au référendum du 4 novembre dernier. Un sujet également évoqué à Paris.
« Il faut absolument régler ce problème-là. Je l’ai dit au premier ministre et à la Ministre des Outre-Mer. Cela risque d’être compliqué de repartir sur un nouveau référendum si on traîne ce boulet. Il faut l’attaquer de suite, dans les semaines qui viennent », a-t-il déclaré, ce lundi, en conférence de presse. Dans la continuité, Roch Wamytan a abordé avec le Premier ministre, Edouard Philippe, le calendrier des deux référendums à venir et le risque de télescopage du troisième scrutin d’autodétermination avec l’élection présidentielle.
Roch Wamytan propose de remplacer ce dispositif d’aides fiscales par un recours aux subventions directes de l’Etat, un mode de financement « plus transparent, moins inflationniste et moins inégalitaire ».
Les discussions avec la Ministre des Outre-Mer ont aussi porté sur la possibilité d’un « grand emprunt » et de la venue d’une mission pour relancer l’économie calédonienne.
Enfin, il a aussi été question à Paris de la fuite de l’épargne calédonienne vers la Métropole et des pays étrangers. Cette manne qui échappe à la Nouvelle-Calédonie « pourrait financer localement des investissements », estime Roch Wamytan, qui plaide pour « la mise en place de produits (de placement) attractifs pour les Calédoniens ».
La politique et l’économie seront donc une nouvelle fois au menu du prochain comité des signataires qui devrait avoir lieu, selon le président du Congrès, entre le 15 et le 30 septembre.
Le reportage d'Olivier Jonemann et Nicolas Fasquel
« Il faut absolument régler ce problème-là. Je l’ai dit au premier ministre et à la Ministre des Outre-Mer. Cela risque d’être compliqué de repartir sur un nouveau référendum si on traîne ce boulet. Il faut l’attaquer de suite, dans les semaines qui viennent », a-t-il déclaré, ce lundi, en conférence de presse. Dans la continuité, Roch Wamytan a abordé avec le Premier ministre, Edouard Philippe, le calendrier des deux référendums à venir et le risque de télescopage du troisième scrutin d’autodétermination avec l’élection présidentielle.
« Des dérives graves et inflaltionnistes »
La relance de l’économie a également été évoquée avec Annick Girardin. Dans la lignée des recommandations de la Cour des comptes en 2012, le président du congrès s’est dit favorable notamment à un abandon de la défiscalisation, un mécanisme qui entraîne selon lui « des dérives assez graves et inflationnistes », citant au passage les deux affaires de défiscalisation qui ont défrayé la chronique à Wallis-et-Futuna.Roch Wamytan propose de remplacer ce dispositif d’aides fiscales par un recours aux subventions directes de l’Etat, un mode de financement « plus transparent, moins inflationniste et moins inégalitaire ».
Les discussions avec la Ministre des Outre-Mer ont aussi porté sur la possibilité d’un « grand emprunt » et de la venue d’une mission pour relancer l’économie calédonienne.
Enfin, il a aussi été question à Paris de la fuite de l’épargne calédonienne vers la Métropole et des pays étrangers. Cette manne qui échappe à la Nouvelle-Calédonie « pourrait financer localement des investissements », estime Roch Wamytan, qui plaide pour « la mise en place de produits (de placement) attractifs pour les Calédoniens ».
La politique et l’économie seront donc une nouvelle fois au menu du prochain comité des signataires qui devrait avoir lieu, selon le président du Congrès, entre le 15 et le 30 septembre.
Le reportage d'Olivier Jonemann et Nicolas Fasquel