Influenceur : “Personne qui influence l'opinion, la consommation par son audience sur les réseaux sociaux“, selon la définition consacrée par le dictionnaire. Et désormais, ce positionnement est devenu un métier. “Il y a une démarche de communauté avant tout, précise Clara Névès. On va partager du commercial mais aussi de l’émotion et des bons moments.“ Le tout dans un cadre qui reste encore en partie à construire. Voici quelques points à retenir de cet entretien.
Une communauté calédonienne grandissante
Au sein de l’agence de Clara, quelque 80 influenceurs sont accompagnés. “Vous en avez réellement de 25 à 30 qui ont très régulièrement des partenariats. Les autres sont des micro-influenceurs.“ Mais aux yeux de la professionnelle, ils sont bien 150 à 200 sur le territoire, dont certains ne le savent même pas. Un statut qui se mesure au nombre de followers, certes, mais pas uniquement. Le taux d’engagement est aussi particulièrement scruté par les entreprises, autrement dit la vitalité du réseau et de ses réactions aux différentes publications.
Les entreprises s’y mettent
Il aura fallu quelques années, mais les entreprises calédoniennes semblent désormais avoir pris la mesure de l’impact de ces relais d’opinion sur Instagram, sur TikTok, sur YouTube… Et dans certains cas, le retour est rapide et visible. “En grande surface, on avait fait une campagne pour des produits et il a fallu faire du réassort, puis du réassort et encore du réassort… Le résultat est là et il y a un impact." Mais pour les auteurs des vidéos, les retours sont plus complexes à formaliser.
Influenceur cherche statut
Actuellement, les influenceurs évoluent dans un vide juridique. “On aimerait pouvoir leur dire quelle patente ouvrir, combien ça va leur coûter à l’année, ce qu’ils doivent déclarer…“ A l’heure actuelle, sans cadre clair, ils sont rémunérés comme un figurant ou un participant à un casting mais n’ont pas de moyen de déclarer leurs revenus, même pour ceux qui commencent à retirer quelques dizaines de milliers de francs de cette activité. Pour l’heure, on parle de rentrées financières marginales qui ne permet à aucun influenceur d'en vivre mais l’ambition est bien de développer le secteur et donc les revenus qui les accompagnent.
Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.