En rugby, Sébastien Vahaamahina dispute la finale de la grande coupe d’Europe cette nuit (heure de Nouvelle-Calédonie). Son club, Clermont, affronte les Saracens. Après deux échecs à ce stade de la compétition les cinq dernières années, l’heure ne doit plus être aux regrets côté clermontois.
Martin Charmasson (F.T.) •
2013, 2015. Deux finales, un même adversaire (Toulon) et deux échecs en Champions cup. Clermont n’a pas été heureux dans la plus grande des compétitions européennes. Mais cette nuit pour nous, le club tentera de mettre fin à cette malédiction en s’inspirant du Stade français : celui-ci a fait tomber les Anglais de Gloucester en finale du Challenge européen, 25-17, à Edimbourg, ce samedi pour nous.
Des arguments
L’équipe du deuxième ligne calédonien Sébastien Vahaamahina, qui sera titulaire, a des arguments. Elle a terminé première de la poule 5 en coupe d’Europe, avec cinq victoires pour une seule défaite. Et plus de 40 points inscrits en moyenne, pour seulement 26 encaissés.
Savoir se montrer costaud
En quart de finale, elle s’est débarrassée de son bourreau historique, Toulon, 29-8, avant d’éliminer le Leinster 27-22, dans le dernier carré. Un match maîtrisé à la pause (15-3), qui aurait pu basculer lorsque les adversaires sont revenus à 21-19 à dix minutes du terme. Clermont a su se montrer costaud pour finalement gagner.
Les Anglais sans défaite
Il faudra l’être tout autant face aux Saracens cette nuit pour nous, à 3 heures du matin. Tenants du titre, les Anglais restent sur 17 matchs sans défaite au niveau européen.