Des selfies pour soutenir la protection du parc naturel de la Mer de Corail

C’est le projet porté par the Pew Charitable Trusts et Bertarelli en Nouvelle-Calédonie, au travers de son initiative « Héritage des Océans ». Ce samedi, ils ont lancé l’opération #jesuistamer, campagne digitale qui incite les Calédoniens à soutenir le projet au travers de selfies. 
Participer à sa façon à l’amélioration du taux de protection du parc naturel de la Mer de Corail, c’est l’objectif de la campagne digitale, initiée par les porteurs du projet Héritage des Océans, de l’ONG Pew charitable trusts et Bertarelli en Nouvelle-Calédonie. Objectif : pousser le gouvernement calédonien, à placer près de 30% du parc, sous haute protection, à l’horizon 2025. 
Les précisions de Christophe Chevillon, directeur du projet Héritage des Océans. 

Pew itw Chevillon



Une volonté partagée par le public, qui s’est volontiers prêté au jeu des selfies au marché de Nouméa.
« C’est important parce que l’environnement c’est essentiel » souligne ce visiteur. « En Calédonie, c’est notre trésor, donc il faut le protéger et tous ces gens qui font des actions pour sensibiliser les gens à la préservation de notre environnement et de réserves maritimes, c’est fantastique ». 
Les Calédoniens sont appelés à poster sur la page Facebook "J'aime les réserves XXL" à publier un selfie ou une photo d'océan en Nouvelle-Calédonie sous le mot-dièse #jesuistamer. 
 

Aller plus loin

Créé en avril 2014, ce parc de près d’1,3 million de kilomètres carrés couvre la totalité de la zone économique exclusive du territoire. Pour l’heure, 2% des zones de conservation prioritaire du parc sont hautement protégées. Avec 7 000 km2 de réserves intégrales et 21 000 km2 de réserves naturelles. Un nouveau projet digital soutenu par douze entreprises locales. A l’image de Jean-René Deleforterie, gérant d’une entreprise de randonnée palmée.
« Participer au projet des 30 %, c’est demain un tiers de la surface du parc de la Mer de Corail qui est protégé et où on va voir toute cette biodiversité. C’est mon lieu de travail et c’est mon lieu de passion » explique Jean-René Deleforterie qui souligne par exemple que dans les Cinq îles, à Kouaré, on n’observe désormais plus que des petits poissons. « On ne voit plus les dawas, les perroquets, tous les grands poissons ». 
Une fois le soutien des Calédoniens et des entreprises locales collecté, reste encore à pouvoir convaincre les autorités locales. Car la mise en œuvre sur le terrain de telles mesures, demande de véritable moyen, tant en matière de surveillance dans la zone, qu’en matière de suivi des écosystèmes.